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Combien de temps passons-nous sur les réseaux sociaux ? beaucoup, si l’on en croit les chiffres de comScore. La société d’études marketing américaine estime que, sur le mois de mars, les internautes français se sont connectés plus de 5 heures à Facebook, et ce chiffre augmente de mois en mois. Troisième site le plus visité en France, derrière les galaxies de services Web de Google et de Microsoft, le réseau social créé par Mark Zuckerberg devance largement ces derniers en matière de durée d’utilisation mensuelle (un peu plus de 2 h 30 min par utilisateur sur les sites de Microsoft, un peu moins de 3 heures sur ceux de google).
Chronophages
Sur Facebook, on retrouve ses amis et ses connaissances personnelles ou professionnelles, on s’en fait d’autres, on donne de ses nouvelles, on se montre et on montre ses activités en photo ou en vidéo, on joue, on partage ses découvertes, on s’informe… tout cela prend du temps. Et Facebook n’est pas seul sur le créneau : Twitter compte de plus en plus d’adeptes en France, Google+ multiplie les fonctions et modifie son habillage pour séduire plus d’internautes, Linkedin et Viadeo permettent de se créer un réseau de contacts professionnels… Les stars montantes, ce sont les réseaux de partage de photos, comme Pinterest ou le fameux Instagram que Facebook a racheté pour la somme rondelette d’un milliard de dollars.
Addictifs
Mais sous ces dehors chatoyants et avenants, les réseaux sociaux présentent quelques aspects plus troublants. Les mesures de durée de connexion mentionnées plus haut laissent craindre un premier travers pour les utilisateurs plus fragiles ou les plus jeunes : l’addiction. On passe juste pour consulter ses messages et puis, on commence à dialoguer avec ses contacts présents, on lance un jeu en ligne… et on se retrouve à passer le plus clair de son temps sur Facebook.
Autre inquiétude : l’utilisation faite des données que nous publions et partageons, que ce soit par les réseaux sociaux eux-mêmes ou par les pros du marketing et les marques qui ont désormais envahi ces sites communautaires. Un « J’aime » ou un « +1 » sur un produit ou sur la page d’une société sont des informations aujourd’hui précieuses… et monnayables. De plus, les réseaux sociaux s’appuient sur des conditions générales d’utilisation tortueuses, entretenant volontairement le flou sur la réutilisation des contenus publiés par les internautes et le respect des droits d’auteur. Ce qui donne parfois l’impression que Facebook et consorts utilisent nos profils et nos informations à notre insu.
Conseils et conditions d’utilisation
Faut-il alors tirer complètement un trait sur ces sites et s’en désinscrire illico ? Pas forcément. Divers réglages permettent d’appréhender de manière plus sereine les réseaux sociaux, pour être moins dérangé et maîtriser l’exploitation de ses données : c’est le coeur de ce dossier. Nous vous proposons aussi quelques conseils pour encadrer leur utilisation par les ados – le maître mot étant la pédagogie. Nous avons également enquêté sur la complexité de leurs conditions d’utilisation. La contrepartie pour un usage agréable et divertissant de ces sites…
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