Sorti discrètement fin 2004, le 5 mégapixels Pentax Optio SV méritait qu’on s’y attarde un peu plus, ne serait-ce que pour son zoom optique 5x. S’il…
Sorti discrètement fin 2004, le 5 mégapixels Pentax Optio SV méritait qu’on s’y attarde un peu plus, ne serait-ce que pour son zoom optique 5x. S’il ne figure pas dans le comparatif de ce mois-ci, c’est que l’Optio SV se démarque des autres compacts 5 mégapixels par un coefficient de zoom plus puissant que les 3x communément utilisés sur ce type d’appareils. On grimpe ainsi jusqu’au 180 mm en équivalent 24×36 pour des plans plus rapprochés sans perdre en compacité, même si l’épaisseur du boîtier n’en fait pas à proprement parler un ‘ bijou ‘. Même remarque pour la finition, qui reste assez sommaire malgré ses quelques éléments métalliques. L’écran, de taille raisonnable, montre un fâcheux penchant à réfléchir tout ce qui l’entoure, ce qui est gênant en extérieur. Côté menu, Pentax s’est montré comme d’habitude plutôt généreux, avec de nombreuses fonctions ‘ expert ‘ dont trois types de mesure de lumière, un vrai mode d’exposition manuel, l’affichage de l’histogramme, une mémorisation personnalisée des réglages. Quelques gadgets plus ou moins utiles viennent compléter le tableau : images en relief, panoramique, filtres colorés, et même… un déclencheur qui fait ‘ miaou ‘. Amusant, mais un autofocus réellement efficace aurait été plus utile : beaucoup trop lent, celui-ci agace vite et compromet bon nombre d’instantanés. Dommage car la réponse du déclencheur est quasi immédiate… une fois la mise au point effectuée. La qualité d’image est tout juste correcte, avec une netteté très médiocre, surtout dans les coins et en paysage (où la finesse des détails compte beaucoup). Les plans rapprochés sont en revanche assez satisfaisants. La bonne surprise vient de la correction du bruit : les images prises à 400 ISO restent très propres malgré la petite taille du capteur, avec quelques perturbations discrètes dans les zones sombres. On utilisera donc volontiers cette sensibilité, en particulier en position téléobjectif, pour augmenter la vitesse et pallier l’absence de stabilisateur.
