Erenis, petit opérateur couvrant 25 000 logements à Paris, est l’un des rares à avoir son propre réseau (voir Micro Hebdo numéro 316). Cette indépendance lui permet de proposer aujourd’hui une offre en VDSL (Very High Bite Rate DSL), alors que France Télécom en est au stade de l’expérimentation.De la même famille que l’ADSL, le VDSL a été initialement développé pour transporter, via une paire de fils de cuivre, des transmissions en haut débit entre un réseau d’accès en fibre optique et le terminal de l’abonné. Il permet d’atteindre des débits très élevés (jusqu’à 60 Mbit/s en réception et 6 Mbit/s en émission), mais sur une portée limitée à 300 mètres seulement.Outre un accès ultra-rapide à Internet, cette technologie permettra de diffuser de la télévision haute définition. Les opérateurs télécoms pourront ainsi concurrencer les fournisseurs d’accès par câble ou satellite, note l’Union internationale des télécommunications (UIT), qui vient, par ailleurs, de normaliser le VDSL 2, qui permet en théorie d’atteindre 100 Mbit/s en réception comme en émission. Pour l’heure, Erenis propose quatre forfaits aux débits asymétriques, de 15 Mbit/s, à 60 Mbit/s, pour un montant séchelonnant de 29,90 euros à 70 euros par mois
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