C’est surtout une question de gros sous : chaque fabricant de cartes mémoire veut imposer son format et toucher des royalties. Le Compact Flash, créé en 1994 par SanDisk, est le premier format de carte mémoire à avoir du succès. Son seul concurrent à l’époque : le mini-disque dur d’un pouce d’IBM, le Microdrive. Quinze ans plus tard, le Compact Flash est toujours prisé dans le secteur de la photo professionnelle pour ses performances et sa capacité. En 1995, apparaît le SmartMedia, soutenu surtout par Olympus et Fuji, et remplacé en 2002 par la XD-Picture Card.En 1998, c’est au tour du Memory Stick de Sony. Un an plus tard, c’est le MultiMedia Card (MMC) qui fait son apparition, à l’initiative de Siemens et de SanDisk. En 1999, arrive le Secure Digital (SD), porté par Panasonic, SanDisk et Toshiba. C’est cette dernière norme qui tend à devenir universelle, en dépit de Sony et d’Olympus qui continuent de soutenir leur propre format sur leurs appareils photo. Si l’on résume, cela ne fait que cinq ou six formats de cartes. Alors pourquoi existe-t-il des lecteurs de cartes mémoire 25 en 1 ? L’explication est simple : régulièrement, ces formats connaissent des évolutions et des déclinaisons. En 2006, le SD a ainsi évolué en SDHC (SD High Capacity), plus performant. Il va encore changer cette année avec l’apparition du SDXC (eXtended Capacity). Physiquement, les cartes sont identiques. Mais si une carte SD est lue sans problème par un appareil compatible SDHC, l’inverse nest pas toujours vrai. Une autre explication de cette profusion de formats est la déclinaison des cartes en versions miniatures pour les appareils mobiles. Il y a les Mini-SD, Micro-SD, MS Duo MS Micro… avec leurs évolutions : Micro-SDHC, MS-Duo Pro, etc.
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