Accéder à la fonction suprême, voilà ce que propose ce jeu de simulation politique, qui tombe à point nommé. Le joueur, en devenant le chef d’Etat du pays de son choix (parmi 170), accède immédiatement à une foule de données sur les
onze ministères de son gouvernement, sur diverses personnalités (ministres, chefs de partis, de syndicats, etc. ), sur d’autres Etats, etc. Outre le pays à gouverner, le joueur choisit le défi qu’il souhaite relever : résoudre une crise (mode
scénario), remplir un objectif précis, comme faire voter une loi (mode mission), ou simplement gouverner (mode libre), en démocrate ou en tyran. Selon le mode choisi, le nombre de paramètres à gérer ?” en temps réel ?” est plus ou moins
élevé (lois, recettes et dépenses, etc. ). Le joueur dispose de nombreux réglages pour pimenter son mandat présidentiel : choix du niveau de difficulté (parmi trois), de la durée réelle des journées virtuelles (de 30 secondes à une heure), de
la survenue d’événements (aléatoire ou non), etc. La voie (électorale) est étroite pour réussir : c’est en fonction de ses résultats que l’apprenti président sera reconduit… ou évincé.
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