Paradise nous entraîne en Mauranie. On y incarne la fille du roi Rodon, le despote local, devenue amnésique à la suite d’un accident d’avion. Lorsque l’aventure débute, l’héroïne se réveille dans un palais princier à l’ambiance surannée. Pour rejoindre son père, elle va devoir traverser le pays, un périple au cours duquel elle découvrira une faune riche et étonnante, et des personnages surprenants. Les jeux d’aventure de Benoît Sokal (l’Amerzone, Syberia) se distinguent par leur ambiance particulière, mélange d’architecture défraîchie, de mécaniques délabrées et de curiosités animales et florales. Paradise ne déroge pas à la règle : l’aventure débute dans un harem aux allures d’Alhambra où les azulejos de style mudéjar côtoient de complexes machineries de cuivre et de fonte.Les graphismes soignés et fourmillant de détails séduisent, même si certains lieux, comme la mine d’émeraudes, sont moins réussis. Si l’on se laisse porter avec joie par l’aventure qui, comme d’habitude, ne présente aucune énigme difficile, des imperfections gâchent le plaisir de la découverte. Ainsi, on doit, à plusieurs reprises, diriger le léopard noir qui accompagne la jeune femme. Or, ces séquences, sans intérêt ludique ou scénaristique, s’avèrent pénibles tant la maniabilité de la bête est approximative…De même, le curseur, capricieux, rend parfois difficile le déplacement de l’héroïne. Enfin, il arrive qu’on observe un décalage entre les paroles des personnages et leurs mouvements.
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