Héritier direct du DCR-PC330, premier caméscope 3 millions de pixels, le DCR-PC350 peaufine le concept en réduisant sensiblement le volume du boîtier. Alors que ses prédécesseurs accusaient un encombrement supérieur aux autres modèles verticaux de la marque, le PC350 s’amincit. Qui plus est, on note un réel progrès dans le choix des matériaux de la coque. Finis les plastiques un peu trop légers et les assemblages hasardeux : la prise en main est rassurante, le poids exactement étudié pour allier stabilité et légèreté. Mais les performances sont-elles à la hauteur ? La réponse est affirmative.Le ‘ gros ‘ capteur 1/3 de pouce (6 mm), avec ses 3 millions de pixels, produit des images de qualité… même en photo. Et les automatismes sont suffisamment fiables et rapides pour être utilisés dans la très grande majorité des situations. C’est heureux, car ce caméscope n’est absolument pas étudié pour travailler en manuel. Nous pouvons lui reprocher ce paradoxe entre la mise à disposition de fonctions professionnelles comme le Zebra (indication des zones surexposées), ou la mise au point et l’exposition Spot, et la difficulté à s’en servir puisque tout, absolument tout passe par l’écran tactile. Les menus sont certes très ergonomiques, mais pas autant qu’un joystick ou une bonne vieille molette. Autre regret, le chargeur n’est pas séparé, ce qui oblige à utiliser la station d’accueil. Dommage, car ce modèle est bourré de potentiel et, surtout, il est polyvalent. Avec sa définition de 2 016 x 1 512, le mode photo est l’un des meilleurs pour un caméscope. Bien sûr, la sensibilité n’est pas excellente, mais comme les capteurs des caméscopes, plus grands que ceux des appareils photo, sont moins enclins à produire du bruit numérique, on obtient des photos très correctes, même en basse lumière. Bref, voilà un excellent caméscope qui peut aussi mériter le nom de bon appareil photo d’appoint. Mais faut-il y mettre un tel prix ?
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