De plus en plus grands, les cadres pour photos numériques s’enrichissent de fonctions multimédias et, dans certains cas, d’une connexion sans fil. Leur qualité d’affichage s’est nettement améliorée.
Qu’il semble loin, le temps de la photo tirée sur papier, soigneusement encadrée et trônant plusieurs années durant sur un buffet ou sur le manteau de la cheminée ! Avec l’explosion des ventes d’appareils numériques, les photos sont de plus en plus dématérialisées, restant bien souvent, sous forme de fichiers numériques, prisonnières d’une carte mémoire ou d’un disque dur. D’où l’idée de certains fabricants ?” Philips en tête ?” de proposer des cadres photo spéciaux, où la vitre protégeant les photos est remplacée par un écran LCD sur lequel s’affiche le contenu d’une carte mémoire ou d’une clé USB.
De véritables afficheurs multimédias
On peut donc regarder les images sans ordinateur, et sans risquer de s’abîmer les yeux en scrutant l’écran minuscule de son appareil photo ! D’autant que ces cadres numériques sont de plus en plus grands : il y a un an encore, leur diagonale moyenne était d’à peu près 18 cm (7 pouces affichant l’équivalent d’une photo 10 x 13 cm). Actuellement, elle se situe plutôt à 25 cm (10 pouces, pour une surface supérieure à un tirage 13 x 18 cm). On trouve même depuis peu des modèles 12 pouces ! De plus, ces cadres ne se contentent pas de présenter une photo unique, ‘ à l’ancienne ‘ : on peut les programmer pour changer de cliché à intervalles réguliers, façon diaporama, voire n’afficher les photos qu’à certaines heures de la journée. Petit bémol, ils ne gèrent que les images en JPeg : les possesseurs de reflex photographiant en Raw devront au préalable convertir leurs prises de vue.A noter, plusieurs modèles lisent aussi des fichiers audio et vidéo, devenant ainsi de véritables afficheurs multimédias. Grâce à ces fonctions sympathiques, les cadres photo numériques semblent trouver leur public : selon l’institut d’études GfK, il devrait s’en vendre plus de 200 000 en 2007 (hors ventes sur Internet). Soit deux fois plus qu’en 2006 !
