Il suffit de se promener dans les rayons des magasins spécialisés et des grandes surfaces pour s’en convaincre : nous vivons à l’ère de l’électronique portable. Grâce aux progrès continuels de la technologie, et
notamment ceux de la miniaturisation, les fabricants parviennent à concevoir des produits numériques autonomes toujours plus petits et toujours plus sophistiqués. C’est le cas des ordinateurs portables, désormais aussi bien ‘ montés ‘ que des
PC de bureau, avec leur processeur puissant, leur grand écran LCD, leur graveur de DVD et leurs multiples interfaces. C’est aussi le cas des téléphones mobiles, infiniment plus compacts que leurs monstrueux ancêtres qui nous font tant rire
quand on les aperçoit dans les films du début des années 90… Idem pour ces appareils photo numériques qui se la jouent bijoux en se faisant passer pour des accessoires de mode, et pour ces caméscopes miniatures à mégazoom pour vidéastes
baroudeurs et touristes voyeurs. Et ne parlons pas des baladeurs audio à disque dur, capables d’emmagasiner autant d’albums qu’une discothèque municipale, ni des clés USB qui font tenir l’équivalent de 300 disquettes dans
le volume d’un porte-clés… L’ennui, c’est qu’entre son ordinateur portable, son baladeur audio, son minilecteur vidéo, son téléphone mobile, son organiseur avec kit GPS, son appareil photo, son caméscope DV, ses
diverses clés USB, ses cartes mémoire, son imprimante autonome, leurs innombrables chargeurs et adaptateurs et leurs indispensables batteries de secours, ‘ l’homme moderne ‘, quand il est en vadrouille, a vite fait de se transformer en
routard partant pour Katmandou, avec le sac et le blouson bourrés à craquer. Mais que les technomaniaques se rassurent, ils ne sont pas les seuls à se charger dans l’histoire : les constructeurs, aussi, doivent s’en mettre plein les
poches…(*) Rédacteur en chef de l’Ordinateur Individuel.
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