Le succès des Game Boy, de Nintendo, attise les convoitises. Après Nokia, et son N-Gage (un téléphone portable-console de jeux, lire l’Oi n?’ 150, page 20), c’est au tour de Sony d’annoncer sa prochaine entrée dans l’arène des consoles portables. Mais il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année 2004 pour caresser la bête. La PSP, pour PlayStation Portable, a été annoncée en mai à Los Angeles lors du salon mondial des jeux vidéo, l’E3 (Electronic Entertainment Exposition). Sans indiquer le moindre prix, Sony promet des caractéristiques haut de gamme : écran 16/9 TFT couleur rétroéclairé de 4,5 pouces (11,4 cm), définition de 480 ?- 272 pixels, processeur 32 bits, circuit d’affichage 3D et son stéréo. Côté connectique, l’USB 2.0 fera partie de la panoplie, sans qu’on sache vraiment à quoi il sera destiné (branchement d’une manette de jeux, connexion à un PC, etc.). L’utilité du lecteur de carte Memory Stick est mieux précisée : connexion à un réseau sans fil, extension des fonctions avec un tuner FM, une caméra numérique, un système GPS, etc. Les jeux devraient être stockés sur un nouveau type de disque optique de 6 cm de diamètre, l’UMD (Universal Media Disc). Sa capacité pourrait atteindre 1,8 Go, soit l’équivalent d’environ trois CD. Sony promet d’y intégrer un dispositif anticopie pour éviter le piratage. La PSP pourrait aussi lire des films enregistrés en MPeg-4 sur ces minidisques. Vivement Noël 2004 !
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