‘ Pirate comme un Russe ‘, pouvait-on dire jusqu’ici. Utilisant un vide juridique considérable, de nombreux sites russes proposaient en effet la vente de fichiers multimédias (MP3, vidéo) alors qu’ils n’en détenaient pas les droits. Une belle affaire quand on sait que les revenus annuels d’un seul des plus grands sites de téléchargement russe sont estimés à 25 millions d’euros environ, alors que le marché du téléchargement légal génère dans le même laps de temps moins d’un million d’euros pour l’ensemble de la Russie. Mais, depuis le 1er septembre, une nouvelle loi punissant les pirates à cinq ans d’emprisonnement, est entrée en vigueur. Une initiative qui répond à l’une des conditions exigées par les Etats-Unis pour que la Russie puisse intégrer lOrganisation mondiale du commerce
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