Sylvain, dentiste, Igny (91) Adepte du cerf-volant, il fait monter son appareil à 30 mètres d’altitude pour des clichés impressionnants grâce à un ingénieux système.Cela fait plus de 20 ans que je pratique le cerf-volant. C’est grâce à cette passion que j’ai pu me lancer dans la photo aérienne. Au début, j’utilisais un appareil argentique Pentax Espio 70. Depuis l’an passé, je suis passé au
numérique, avec le Pentax Optio 43WR, équipé d’un capteur de 4 mégapixels, et qui dispose d’une fonction géniale : l’intervallomètre. Cela permet de prendre des photos à une fréquence définie, par exemple toutes les 10, 20 ou 30 secondes. Le
montage que j’ai réalisé, pour faire monter l’appareil dans les cieux, s’avère à la fois simple et pratique. Il s’agit d’une sorte de potence composée d’une tige et d’une rotule sur laquelle je fixe l’appareil et que j’oriente dans la direction que
je souhaite photographier. Le choix du cerf volant est très important. Compte tenu de la charge, il faut un modèle très stable, avec une grande envergure. Le mien mesure deux mètres environ. Je commence par lancer le cerf-volant et le laisse monter
jusqu’à une altitude de 30 mètres. A cette hauteur, il est stable. J’attache alors la potence sur le fil, j’enclenche l’intervallomètre et je déroule du fil supplémentaire pour laisser monter l’appareil photo à la hauteur désirée. Evidemment, avec
ce système, on a beaucoup de déchet, mais dans le lot, il y a toujours des photos vraiment intéressantes.
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