Vous rêvez de lancer des troupes de combattants dans des batailles épiques pour conquérir de nouveaux territoires et éradiquer vos ennemis ? Les jeux de stratégie sont faits pour vous !
Les jeux de stratégie sur ordinateur sont les déclinaisons modernes des jeux de guerre qui se jouaient autrefois sur la table du salon, en déplaçant à tour de rôle des petits pions sur une carte de papier découpée en hexagones. Sauf que sur PC, les mouvements comme les combats s’effectuent tous simultanément, en ‘ temps réel ‘ , comme dans la réalité. L’action se déroule sur des terrains (on parle de ‘ cartes ‘ ) modélisés en deux ou trois dimensions et présentant un relief plus ou moins prononcé (campagne, désert, ville, etc.). La différence avec les jeux sur papier, c’est que l’on ne voit pas l’intégralité de la carte au début ; ce n’est qu’en déplaçant ses troupes que l’on découvre progressivement le terrain. Chaque joueur peut contrôler diverses unités (modélisées en 3D) en les sélectionnant à la souris pour les déplacer d’un point à l’autre de la carte, à l’assaut des unités adverses : il peut s’agir de combattants, mais aussi d’armes au sens large (avions, sous-marins, robots, etc.). Il dispose, par ailleurs, d’éléments non mobiles, comme des bâtiments (caserne, radar, centrales nucléaires, etc.) ou des installations de défense (tours d’archers, lance missiles, etc.). La variété de tous ces éléments contribue pour beaucoup à l’intérêt du jeu, en multipliant les options stratégiques. La plupart du temps, le joueur démarre avec simplement un capital de points ou d’unités ; il lui faut créer des troupes et construire ses installations en s’appuyant sur des éléments non combattants servant à collecter les ressources essentielles à la réalisation et à l’amélioration des bâtiments et des autres unités. En plus de l’aspect militaire, bon nombre de jeux de stratégie comportent ainsi un aspect gestion de ressources.Dans un jeu de stratégie, l’écran se divise en deux parties : la plus grande affiche la carte avec les bâtiments et les unités vus en perspective ; la plus petite rassemble des icônes représentant les différentes commandes servant à créer, contrôler ou développer toutes les unités et bâtiments. Très pratique quand on débute, cette zone de commandes est délaissée par les passionnés qui préfèrent mémoriser les raccourcis clavier associés aux différentes fonctions disponibles, pour réagir plus rapidement. Tous ces jeux se pratiquent en deux modes : en campagne solo, contre l’ordinateur, où l’on effectue une série de missions d’intérêt et de difficulté variables ; ou en mode multijoueur, en réseau local ou sur Internet.
Les méthodes de tests L’ergonomie du tableau de commandes et l’efficacité des raccourcis clavier sont déterminantes dans un jeu de stratégie, pour gérer facilement et rapidement des unité.
Stratégie en temps réel ne doit plus rimer avec austérité. La qualité des cartes, la modélisation des personnages et des bâtiments et la présence d’effets visuels participent à l’ambiance du jeu.
La qualité de la campagne solo dépend de la variété des missions, des unités disponibles mais aussi de ‘ l’intelligence ‘ des adversaires contrôlés par l’ordinateur.
L’intensité des parties à plusieurs joueurs repose sur l’équilibre entre les différents camps, la richesse des unités et la variété des cartes disponibles.
Warcraft 3 : Orcs en stock Sorti en 2002, Warcraft 3 fait encore figure de référence dans le genre. Ce troisième opus de la série apportait plusieurs nouveautés que l’on retrouve partout (univers en 3D, héros dotés de pouvoirs particuliers, etc.). Certes la réalisation graphique n’est plus au sommet : ici point de lumières dynamiques, d’ombres projetées ou de reflets calculés en temps réel. Aucune importance : les atouts de Warcraft sont ailleurs. Dans la qualité de la campagne solo, d’abord, qui n’a pas pris une ride. On y incarne alternativement les trois races principales du jeu (humains, orcs et elfes de la nuit) dans leur lutte commune contre les morts vivants et leurs alliés démoniaques. Les missions sont très diverses et les retournements de situation bien trouvés. Cela permet en plus de découvrir en douceur les forces et les faiblesses des unités, très différentes suivant les races. Mais Warcraft 3 prend toute sa dimension dans les parties échevelées en réseau, vraiment prenantes. La clé de la survie ? Les raccourcis clavier salvateurs pour étouffer les ennemis sous une marée de troupes. Exigeant moins de tactique que d’autres jeux, Warcraft 3 est surtout amusant et défoulant. Il est encore très joué sur Internet et l’on trouve facilement des adversaires à son niveau. Entre les cartes fournies avec le jeu et celles créées par les joueurs, vous ne serez jamais à cours de champs de bataille.
Points forts
Campagne solo très complète Intensité des parties multijoueur Ambiance amusante
Points faibles
Graphismes un peu datés
Prise en main : 4,5 Graphisme : 3/5 Campagne solo : 4,5/5 Jeu en réseau : 4/5
Prix
39 euros Editeur : Blizzard
Afrika Korps vs Desert rats : Duels au soleil De la poudre, du sable et, surtout, de la stratégie : voilà les composants de ce jeu retraçant les batailles de la Seconde Guerre mondiale en Afrique du Nord. Ici point de gestion des ressources ou de casernes génératrices de troupes comme par magie. A chaque début de mission, vous disposez de points qui vous permettent d’acquérir un nombre limité d’unités (70 sortes quand même !). A vous de réussir la mission avec votre contingent. Ne vous attendez pas à des renforts. Seul moyen d’augmenter la puissance de votre petite troupe durant la partie : capturer des véhicules à l’ennemi et les utiliser contre lui. Autant vous dire qu’il faut être fin tacticien et économiser vos hommes car les adversaires contrôlés par l’ordinateur se montrent assez retors (ils se cachent, se regroupent, etc.). La campagne solo propose 20 missions avec les forces de l’Axe ou les Alliés, où il faut protéger un convoi, reprendre un village, attaquer une base. Les graphismes sont impressionnants : le moteur en 3D gère sans broncher des escarmouches entre des dizaines de tanks, les véhicules foisonnent de détails et le décor peut être entièrement détruit lors des batailles. Côté jeu en réseau, on a droit à quatre modes dont un ‘ capture the flag ‘ plus souvent rencontré dans les jeux de tir et dans lequel il s’agit de capturer un drapeau dans le camp adverse et le porter dans une zone précise de la carte. Mais avec seulement quatre cartes, et en l’absence d’éditeur pour en créer de nouvelles, Afrika Korps a une durée de vie un peu courte.
Points forts
Graphismes très fins Intensité des combats Campagne solo captivante
Points faibles
Mode réseau décevant
Prise en main : 3,5/5 Graphisme : 4/5 Campagne solo : 4,5/5 Jeu en réseau : 2/5
Prix
45 euros Editeur : Monte Cristo Multimedia
Castle strike : Bain de sièges Castle Strike se déroule pendant la guerre de Cent Ans. Bénéficiant d’un graphisme tout en 3D vraiment soigné, il se distingue de ses concurrents en ajoutant à la traditionnelle gestion de ressources et de troupes une phase de construction complète de forteresses, depuis les fondations jusqu’au donjon. On peut même assiéger les châteaux adverses ! Ses développeurs ont mis l’accent sur le réalisme : pour une fois, l’or provient des impôts sur les serfs et pas d’improbables mines disséminées sur la carte. De même, il faut des hommes pour man?”uvrer les catapultes et les archers ne peuvent pas détruire un mur d’enceinte en lui tirant dessus durant des heures… Ce respect du réalisme historique se traduit, malheureusement, par un manque de variété des unités des trois nations représentées (Allemagne, France et Angleterre). Heureusement, on bénéficie d’une quantité extravagante de possibilités d’amélioration du château, du village et des troupes, signes d’une durée de vie importante. Côté interface, l’accent a été mis sur la rapidité : pas besoin, en plein assaut, d’aller à la caserne pour fabriquer des troupes, tout est disponible directement. Deux reproches : le tutorial ne s’avère pas des plus didactiques et le comportement des troupes, qui se mettent parfois à traverser la carte sans raison, laissent parfois pantois…
Points forts
Construction de château Réalisme historique Variété des améliorations
Points faibles
Didacticiel décevant Comportement des troupes parfois curieux
Prise en main : 3/5 Graphisme : 4/5 Campagne solo : 3,5/5 Jeu en réseau : 3,5/5
Prix
50 euros Editeur : Data Becker
No Man’s Land : Amers Indiens Dans No Man’s Land, on incarne diverses civilisations (anglaise, espagnoles, indiennes, etc.) s’affrontant pour la conquête (ou la défense…) de l’Amérique entre 1600 et 1900. L’occasion d’assister à quelques événements historiques incongrus comme, l’attaque du Mayflower par les galions espagnols ! Las, le jeu manque de souffle et d’originalité, se posant comme un énième clone d’Age of Empires. Malgré des graphismes différents (et assez réussis) pour chaque civilisation, les unités se ressemblent toutes. Seule stratégie payante : l’attaque en nombre. De plus, les héros sont bien trop puissants et l’intelligence des unités gérées par l’ordinateur au ras des pâquerettes : avec un peu de patience, un héros indien peut attaquer et détruire un fort adverse avec un simple couteau… A oublier.
Points forts
Graphismes soignés
Points faibles
Manque d’originalité Unités peu variées Adversaires stupides
Prise en main : 3/5 Graphisme : 4/5 Campagne solo : 2/5 Jeu en réseau : 2/3
Prix
30 euros Editeur : CDV
Age of Mythology : Jeux Olympiques Dans Age of Empires, Microsoft avait mis l’accent sur le réalisme, au point d’en faire un jeu très ‘ sérieux ‘ . Dans Age of Mythology, l’éditeur a voulu ajouter un brin de fantaisie mythologique en introduisant un bestiaire fantastique (minotaure, insectes géants, cyclopes, etc.) et des pouvoirs miraculeux (pluie de météorite, éclairs, etc.) dans les batailles rangées qui opposent les trois civilisations en présence (scandinave, égyptienne et grecque). Malheureusement, malgré sa richesse, ce jeu s’avère beaucoup moins amusant que Warcraft 3, plus féerique, notamment pour la campagne solo, assez monotone. Et la récente extension Titans, qui ajoute quelques bestioles, n’y change pas grand-chose. Age of Mythology reste malgré tout beaucoup joué sur le Net : la garantie de parties épiques et dune bonne durée de vie.
Points forts
Variété des unités et des bâtiments Très bonne durée de vie
Points faibles
Campagne solo monotone Ambiance peu captivante
Prise en main : 3/5 Graphisme : 3/5 Campagne solo : 3/5 Jeu en réseau : 4/5
Prix
39 euros Editeur : Microsoft
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