Photos sous-marines
Mais comment font les plongeurs professionnels pour obtenir des photos sous-marines pleines de couleurs ?Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans les profondeurs aquatiques, la lumière et les couleurs se raréfient. La raréfaction de la lumière semble logique, celle des couleurs résulte d’un phénomène plus complexe. La lumière est en fait composée d’un ensemble de rayons lumineux colorés. On peut l’observer en la décomposant de façon plus visuelle à l’aide d’un prisme. C’est ce qui se produit avec l’arc-en-ciel et son empilage de bandes de couleurs différentes. À chacune de ces couleurs correspond une longueur d’onde bien précise et, pour résumer, toutes ne pénètrent pas dans l’eau de la même façon. En prenant comme référence une eau claire, on estime que le rouge est perdu à partir de 3 m, l’orange à 5 m, le jaune à 10 m, le vert à 25 m. Le bleu est la seule couleur qui se maintient à plusieurs centaines de mètres et finit par disparaître dans les abysses inaccessibles aux plongeurs moyens. À la perte de couleur due à la progression dans les profondeurs de l’eau, il faut ajouter celle liée à la distance sujet/photographe avec les mêmes données métriques citées plus haut. Pour limiter ces inconvénients, vous pouvez réaliser des prises de vues en eaux calmes peu profondes et à courte distance du sujet pour garder un maximum de lumière. L’utilisation d’un filtre orange accentue les tons chauds et préserve les rouges et les orangés, à condition de rester à une profondeur où ils sont encore présents. La solution réside dans l’emploi dun flash, qui va compenser la lumière perdue et restituer les couleurs en bonne proportion.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.