J’ai été archiviste dans une banque et vers 1980, nous stockions près de 2 300 m3 d’archives, uniquement pour le siège social : imaginez la piscine olympique Blomet à Paris emplie de liasses de papier… C’est dire que je suis pour l’informatisation des documents. Il me semble que votre article portant sur l’exploitation des documents anciens oublie une solution, du moins pour le particulier. Je télécharge une fois par semaine mes fichiers vers un serveur de Symantec. Le problème est différent pour les entreprises, qui ont souvent des archives nécessitant plus de secret que celles des particuliers. Mais je pense que Symantec (ou ses concurrents) proposera, peut-être en option, la conversion de ‘ vieux ‘ fichiers vers des formats lisibles dans l’avenir. Microsoft a indiqué que ses formats avec extensions en ‘ x ‘ seront lisibles dans la vingtaine d’années à venir. Les centres de sauvegarde pourraient donc nous proposer dans quelques années de convertir nos ‘ DOC ‘ en ‘ DOCX ‘, nos ‘ XLS ‘ en ‘ XLSX ‘, etc. L’OI vous répond : Le seul problème, concernant Microsoft, réside dans le fait que personne ne sait si l’entreprise existera encore dans cinquante ou cent ans. Confier ses plus précieuses archives à une entreprise commerciale s’avère donc assez risqué. La solution la plus sage consisterait plutôt à sauvegarder des documents bureautiques dans un format ouvert, par exemple OpenDocument (Oasis) avec des extensions de type.ODT pour un texte,.ODS pour un tableau ou.ODB pour une base de données.
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