Alors qu’il sera proposé à un tarif tout à fait comparable à celui de ses confrères à 10 millions de pixels (999 euros avec zoom 18-55), le Pentax K10D joue la carte du sérieux. Difficile, en prenant le boîtier en main, de ne pas penser à un Nikon D200 avec lequel il ne partage pas que le capteur. Même construction robuste, parsemée de joints d’étanchéité (le K10D comme le D200 est ‘ tropicalisé ‘), même poids aussi. Le K10D ne s’inscrit pas dans la tendance ‘ poids plume et taille de guêpe ‘ qui fait fureur en ce moment. Il est doté de 72 joints qui lui assurent une bonne étanchéité contre les poussières et de la stabilisation déjà vue sur le K100D. Alors que les fabricants ne parlent jamais de la conversion A/D (analogique/numérique), Pentax annonce que le K10D est ‘ équipé d’un convertisseur A/D 22 bits ‘.Trouvaille de marketeur en mal d’idées ou véritable spécificité technique, nous le vérifierons lors du test de terrain. L’exemplaire dont nous avons disposé est un prototype. La gestion du transfert des images sur la carte est annoncée comme extrêmement rapide, avec une nouvelle puce dotée de mémoire DDR2 assurant un débit de 800 Mo/s contre 133 en général sur les reflex. Là encore, seul un véritable test nous permettra de nous en assurer. Nous nous contenterons de noter que Pentax est associé à Samsung (qui va commercialiser le même boîtier sous le nom de GX-10), lequel Samsung est un spécialiste de la mémoire. Destiné aux amateurs avertis, en dépit d’un prix assez doux, ce boîtier porte une attention particulière au format Raw (pour lequel Pentax utilise le format DNG d’Adobe). Le K10D peut enregistrer à la fois en Raw et en JPeg. Il a, sur le côté gauche du prisme, un bouton qui permet de passer en Raw. Il peut donc être laissé configuré pour enregistrer en JPeg les photos familiales (pour lesquelles le JPeg immédiatement utilisable est plus pratique) et, d’une pression, on passe en Raw pour une prise de vue soignée.
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