Jean-Louis et Roberte Pradier, 53 et 55 ans, enseignants, Nages-et-Solorgue (30) L’arbre de Jean-Louis et de Roberte comprend 2 000 personnes et de nombreux documents : actes d’état civil, photos, cartes,
etc.Notre arbre généalogique recense 2 000 individus. Comme la commune où nous habitons n’est pas desservie par le haut débit, nous passons un temps fou à faire nos recherches sur Internet. Nous visitons beaucoup Geneabank, un
site qui répertorie plusieurs millions d’actes d’état civil, ainsi que les pages des archives municipales de Cannes. Nous sommes aussi abonnés au Club privilège du site Geneanet et au site du Gamt (Généalogie Algérie Maroc Tunisie) pour retrouver la
trace de certains de nos ancêtres qui ont vécu en Algérie. Pour construire notre arbre, commencé dans les années 1990, nous avons créé une base de données avec le logiciel FileMaker. Nous l’avons améliorée au fil des ans, mais nous étions frustrés
de ne pouvoir y inclure tous les documents que nous possédons : photos de personnes et de lieux, cartes, actes de naissance ou de décès, actes notariés, attestations d’inscriptions maritimes (certains de nos ancêtres étaient marins)…
Nous avons alors essayé plusieurs programmes. Mais très peu fonctionnent sur Mac et beaucoup sont incomplets. Nous avons choisi Heredis, même s’il est moins souple à utiliser que la base que nous avons créée. Par exemple, il n’y a pas
d’automatisation des tâches : pour enregistrer une personne qui est née, s’est mariée et est décédée à Saint-Raphaël, il faut entrer trois fois les mêmes données. Autre inconvénient : Heredis confond tous les ‘ pères
inconnus ‘ en une seule et même personne. Il faut les numéroter pour qu’il les distingue. En revanche, ce logiciel nous permet d’intégrer certains de nos documents dans notre arbre. Ce qui nous prend pas mal de temps, car
avant d’y ajouter une photo ou la copie d’un acte, il faut la numériser et la convertir en JPeg. Nous consacrons parfois jusqu’à huit heures par semaine à la généalogie.
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