Désormais intégré à certains appareils photo numériques, le stabilisateur d’image permet de travailler sans trépied et sans flash, avec la garantie d’une photo nette.
Que celui qui n’a jamais pris une photo floue lève le doigt ! La cause de ce défaut ? Parfois, la qualité de l’appareil… Souvent, le mouvement (involontaire) de la main du photographe lorsque le doigt appuie sur le déclencheur. Argentique ou numérique, l’appareil ‘ capture ‘ la scène photographiée en un certain laps de temps, dont la durée dépend de plusieurs critères (réglages choisis, éclairage de la scène…). Or, le moindre mouvement, même minime, pendant ce laps de temps suffit à rendre la photo floue, l’angle de prise de vue variant d’autant. Un risque accru lorsque le zoom est utilisé, les petits tremblements du photographe étant multipliés proportionnellement au facteur de grossissement. C’est comme lorsqu’on vise avec un fusil à lunette : à 5 mètres, un petit mouvement aura une faible incidence sur la trajectoire de la balle. A 100 mètres, ce même mouvement peut faire suffisamment dévier la balle pour lui faire rater son objectif.
Comment éviter les ratés
Avec l’apparition de grandes focales sur les appareils récents (zoom 10x, voire 12x, qui équivaut à un objectif de 420 mm !), le problème s’aggrave. Pour éviter ces ratés, le photographe doit rester parfaitement immobile pendant la prise de vue.Deux solutions s’offrent à lui. La première consiste à utiliser un trépied qui élimine tout risque de tremblement. Mais ce n’est pas toujours pratique. Apparu d’abord sur les caméscopes numériques, le stabilisateur d’image arrive sur les appareils photo numériques destinés aux amateurs avertis. Ce système compense les mouvements du photographe de façon à produire des images nettes. Mais tous les systèmes ne se valent pas. Les stabilisateurs numériques ne rivalisent pas avec les systèmes optiques ou mécaniques. Nous allons détailler chaque système pour comprendre ses points forts et ses points faibles
