Lors de notre dernier comparatif des PND*, le vainqueur avait notamment devancé la concurrence grâce à la présence du logiciel de navigation Route 66. Fort de ce succès, l’éditeur de ce logiciel sort ses propres
appareils, baptisés Chicago.Avec 13,2 x 9,1 x 2,2 cm pour 210 grammes, le Chicago 7000 Pro testé ici est volumineux. Il est livré avec une carte mémoire de 512 Mo, comprenant une carte de France. Pour compléter nos tests habituels,
nous avons effectué un aller-retour jusqu’à la frontière suisse.Dès l’allumage de l’appareil, on est séduit par la taille de l’écran (environ 11 cm) et la facilité de navigation dans les menus. En ce qui concerne la recherche de la destination, Route 66 est sans égal. Plus besoin de saisir un
à un l’adresse, la ville ou le code postal, des bribes d’indications suffisent à indiquer le lieu de destination. Ensuite, le calcul de l’itinéraire est très rapide. Comptez une dizaine de secondes pour un trajet de 600 km.
Un appareil bien malin
Premier constat, la sensibilité du capteur GPS diffère selon les voitures, et même selon les pare-brise athermiques. Ainsi, dans un premier véhicule, équipé avec ce type de pare-brise, nous n’avons eu aucun souci de
sensibilité. En revanche, dans un second, il nous a fallu placer l’appareil très haut sur la vitre pour capter le signal. Par la suite, au cours du trajet, nous n’avons noté aucun décrochage. Même dans les tunnels. En fait, le Chicago 7000 Pro est
malin puisqu’il ‘ simule ‘ le trajet même si le capteur décroche. Pour cela, il note la vitesse moyenne de la voiture et la croise avec l’itinéraire.
Mais quelques imperfections
Ensuite, la voix féminine fleure bon le Québec et change des habituelles voix de robots. Attention toutefois, car il faut une bonne oreille pour distinguer les ‘ tenez à droite ‘ des
‘ tournez à droite ‘. Pour éviter toute confusion, sur une route multivoie, par exemple, l’écran vous précise la file que vous devez emprunter. Autres indications pertinentes : les deux prochains
changements de direction à venir. Cela permet d’anticiper et de conduire plus sereinement. En effectuant quelques réglages, on peut également anticiper les radars. L’alerte peut être visuelle (un panneau de limitation de vitesse apparaît sur
l’écran) ou sonore.Au cours de notre trajet, nous avons tout de même pointé deux défauts.D’abord, sans que ce soit systématique, la voix nous a intimé ‘ tournez brusquement ‘ lorsque nous empruntions une route différente de celle indiquée. Nous aurions préféré un moins
catégorique ‘ tournez dès que possible ‘, surtout qu’il y avait une ligne blanche ! Ensuite, aux abords des frontières, le GPS n’affiche pas certaines routes, pourtant bel et bien situées en
France. C’est d’autant plus curieux qu’il affiche une grande majorité des routes suisses. En dépit de ces deux ‘ incidents ‘ de parcours, l’impression reste excellente. Surtout que ce GPS prend toute sa
dimension en ville lorsqu’il permet de contourner des artères bouchées. Il devient si efficace qu’on le suivrait presque les yeux fermés !(*) voir Micro Hebdo numéro 450, page 66, ou rendez-vous sur notre site, à l’adresseL’avis de la rédaction
On aime
La qualité de l’écran, la rapidité du calcul de l’itinéraire, les indications précises, la simplicité des menus, la bonne sensibilité du capteur, le mode Nuit, la fonction TMC, le stylet.
On n’aime pas
Les routes frontalières oubliées, la rigidité du bras articulé, le non-respect des lignes blanches, l’autonomie moyenne, le manque de sensibilité avec certains pare-brise athermique.
Mention Très bien
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