Le Palais omnisports de Paris-Bercy a été le théâtre d’une compétition sportive d’un genre particulier, du 30 juin au 2 juillet derniers : la Coupe du monde des jeux vidéo, dont c’était la quatrième édition, a transformé la salle polyvalente en une gigantesque arène entièrement consacrée au jeu. Sept compétitions ont eu lieu, sur PC et sur consoles de salon, par équipe ou en individuel.Les délégations étaient composées de joueurs issus des qualifications organisées dans chacun des 53 pays participants. Les joueurs de la délégation française avaient gagné leur place lors de la Coupe de France des jeux vidéo 2006, dont la finale s’était tenue à Trappes (Yvelines), les 27 et 28 mai derniers.Bien plus qu’une simple réunion entre joueurs, cette manifestation a su attirer un public de 22 000 spectateurs qui avaient payé leur billet entre 15 et 22 euros. A ceux-ci s’ajoutaient les téléspectateurs de la chaîne Game One, qui retransmettait l’événement en direct.
Tout comme au stade
Dans une ambiance survoltée mais bon enfant, l’événement, présenté comme un véritable show à l’américaine ?” écrans géants, pom-pom girls et commentaires permanents étaient de rigueur ?” a suscité un enthousiasme croissant à mesure que le tournoi progressait.Le point fort a été atteint, et les gradins remplis, le dernier jour. Dans une ambiance de corne de brume, de supporters maquillés et de drapeaux nationaux brandis, Bercy n’avait rien à envier au stade de France un soir de finale.Si des sponsors (nVidia, LG, Intel, Orange…) avaient organisé des mini-tournois pour les amateurs dans une salle annexe, le gros du public restait dans la salle principale. Certains jeunes spectateurs expliquaient à leurs parents qui les avaient accompagnés les subtilités techniques d’un match de Quake 4 ou de Pro Evolution Soccer. Dans le but, sans doute, de leur soutirer un accord pour participer à la prochaine édition, en tant que joueur !www.lacoupedumonde.org
www.lacoupedefrance.org
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