On aime… le mode vidéo
Images microscopiques, séquences saccadées…, il faut reconnaître que le mode vidéo des appareils numériques a longtemps fait figure de gadget. Mais les choses évoluent, et certains appareils proposent désormais des
définitions très confortables, jusqu’à 640 x 480 points, et parfois avec 30 images par seconde, sans saccades. C’est le cas du Digimax S500, le seul de ce comparatif à cumuler vidéos de grande taille et nombre d’images par seconde
élevé
On aime… la mise en route rapide
Quoi de plus frustrant que de rater la photo d’un moment important à cause d’un délai d’allumage interminable ? Et dans la catégorie des appareils économiques, le temps de mise en route n’est pas un élément
anodin : il faut près de six secondes et demie au Ricoh pour s’activer. C’est long, très long ! A l’opposé, le Samsung est prêt en 2,06 secondes. C’est tout simplement le plus rapide du lot
On aime… la vitesse de rechargement du flash
Tout autant qu’un délai de mise en route trop long, une autre caractéristique des appareils photo risque de vous faire louper le cliché à ne pas manquer : le temps de recharge du flash, qui dure parfois une éternité. Il
faut ainsi près de dix secondes à nos plus mauvais élèves (Olympus et HP, par exemple) pour se recharger. Dans ce domaine, le Samsung se hisse de nouveau à la première place avec un temps respectable de 3,07 secondes
On aime… l’image peu bruitée
Une image bruitée, c’est une image sur laquelle apparaît un effet ‘ de grains ‘. Elle manque alors de piqué et semble grossière. Ce phénomène résulte de l’augmentation de la
sensibilité du capteur (quand on augmente les ISO) pour compenser un manque de luminosité. En intérieur, le flash peu pallier ce problème en fournissant une lumière d’appoint. Mais en extérieur ou à grande distance, le flash ne peut rien arranger et
seule une bonne gestion du bruit garantira une photo de qualité. De ce point de vue, le Digimax S500 s’en tire plutôt bien. Seul le modèle de Ricoh fait mieux
On n’aime pas… l’écran LCD impossible à désactiver
Ce n’est pas la première fois que nous vous en parlons : l’autonomie d’un appareil photo numérique est un élément essentiel. Les deux composants les plus consommateurs en énergie sont bien entendu le flash et l’écran
LCD. Il est évidemment impossible de faire des économies d’électricité sur le flash : quand il faut l’utiliser, on ne peut pas faire autrement. Du côté de l’écran LCD en revanche, il pourrait être intéressant de ne l’activer qu’à la prise de
vue, voire uniquement pour vérifier les photos. On pourrait également le désactiver quand la batterie commence à donner des signes de faiblesse… Encore faut-il avoir la possibilité de le faire, ce qui n’est pas le cas sur ce modèle.
Dommage !
On n’aime pas… les aberrations chromatiques
A moins d’être un pro de la retouche d’images, il est appréciable de posséder un appareil photo qui respecte un minimum les couleurs et le contraste de la scène. Sur ce point, ce Samsung s’en sort bien. En revanche, les
aberrations chromatiques lui posent problème. Il est particulièrement sujet au ‘ blooming ‘, une altération qui survient généralement sur les bords de la photo, en présence de deux zones très
contrastées : on perçoit alors un petit liseré violet à la frontière de ces deux zones