On aime… la mise en place facile
A priori on pourrait croire que la technologie CPL est réservée aux seuls spécialistes des réseaux. Et pourtant, les solutions proposées sont toutes extrêmement faciles à mettre en ?”uvre (sur un réseau Ethernet
correctement configuré). Il suffit de brancher l’adaptateur dans la prise électrique d’une part, et à la carte Ethernet d’autre part. A l’exception de l’adaptateur Packard Bell Net2Plug, aucune installation de pilote n’est nécessaire : on
branche et ça marche !
On n’aime pas… les kits de démarrage avec un seul adaptateur fourni
On aimerait pouvoir entrer dans un magasin, acheter un produit dénommé ‘ kit de démarrage ‘, rentrer chez soi, déballer le produit, l’installer et pouvoir en profiter. Mais ici,
attention au piège : les adaptateurs CPL sont la plupart du temps vendus à l’unité, même s’il s’agit de ‘ kits de démarrage ‘ ou ‘ starter kits ‘,
alors qu’il faut évidemment au moins deux adaptateurs pour relier deux PC ! Il est donc impératif de bien vérifier sur la boîte le nombre d’adaptateurs fournis. Au risque de se retrouver avec un seul adaptateur. Autant dire avec rien
d’utile
On n’aime pas… l’encombrement qui condamne les prises adjacentes
Sauf exception, les adaptateurs que nous avons testés sont volumineux. Pas de façon totalement rédhibitoire, mais suffisamment pour bloquer les prises adjacentes dans les multiprises ! Si vous souhaitez mettre en place
un réseau chez vous, il y a peu de chances pour que les PC qui devront communiquer se trouvent l’un à côté de l’autre et utilisent la même multiprise. Mais ce n’est malgré tout pas une raison pour que les adaptateurs prennent autant de place et
bloquent ainsi les autres prises
On n’aime pas… l’obligation d’utiliser une multiprise pour pouvoir brancher un autre appareil électrique
Tout comme une prise ADSL ne doit pas bloquer la prise du téléphone, un adaptateur CPL devrait toujours proposer un report de la prise électrique permettant de brancher un appareil électrique quelconque par-dessus
l’adaptateur. Mais aucun des modèles que nous avons testés ne le permet. L’utilisation de l’adaptateur condamne donc la prise électrique, ou force à utiliser une multiprise. Pourtant, la technologie CPL permet tout à fait de proposer des adaptateurs
présentant une prise électrique. Mauvais point donc pour l’ensemble des modèles testés…
On n’aime pas… les documentations
Aucune exception ! Tous les adaptateurs de ce comparatif sont livrés avec des documentations… incomplètes pour des utilisateurs néophytes des réseaux.
Pour des appareils censés représenter une bonne solution pour l’installation d’un premier réseau, on ne comprend pas l’absence d’une documentation sur la mise en place d’un réseau. Si, en effet, les documentations fournies
varient d’un modèle à l’autre et peuvent, à l’occasion, être tout à fait correctes, il ne s’agit que de la partie traitant spécifiquement du réseau CPL. Aucune fiche de démarrage rapide, aucun didacticiel sur CD-Rom n’accompagne ces produits pour
expliquer comment créer un réseau Ethernet domestique. Il s’agit tout simplement d’un manque inexcusable qui risque de limiter le réseau CPL aux seuls utilisateurs avertis
On n’aime pas… les débits en condition réelle
Le CPL c’est d’abord, comme tout réseau privé, un moyen de faire transiter des fichiers d’une machine à une autre. Les adaptateurs que nous avons testés sont tous destinés à une utilisation domestique grand public, ce qui
correspond à la certification HomePlug. Et le débit théorique du HomePlug est de 14 Mbit/s. Or, si les vitesses de transfert constatées atteignent le tiers de ce débit théorique dans un environnement de test en laboratoire, dans des conditions
réelles, elles tombent encore bien plus bas. Du 14 Mbit/s annoncé, on passe généralement à un débit avoisinant les 1,5 Mbit/s. Si cela suffit pour partager une connexion à Internet, c’est nettement insuffisant pour transférer des documents
‘ lourds ‘. Inutile donc de remplacer un réseau Ethernet classique par un réseau CPL, à moins de délibérément opter pour une vitesse d’escargot… Cela est particulièrement vrai pour l’EasyWire 14
Ethernet, qui natteint même pas 0,8 Mbit/s en conditions réelles