Matthieu Gawlik, 38 ans, ingénieur, Vineuil-Saint-Firmin (60) Il scrute le Net pour enrichir son arbre de 12 200 personnes. Son principal souci : veiller à la rigueur des informations qu’il
recueille.J’ai commencé mon arbre en 1998. Aujourd’hui, il compte un peu plus de 12 200 personnes. Parmi les sites spécialisés, j’utilise surtout Geneanet : il me permet d’obtenir le plus d’informations, même s’il n’est pas
toujours très fiable. Comme certaines personnes reprennent des données sans les vérifier, on peut retrouver la même erreur reproduite trente fois : par exemple, des dates de naissance et de décès incompatibles entre deux générations
successives. De manière générale, je n’ai rien contre l’échange de fichiers de généalogie entre internautes, au contraire ! Mais il faudrait que chacun prenne le soin d’indiquer ses sources pour que l’on puisse identifier et corriger les
erreurs éventuelles. Pour repérer les dates manquantes des fichiers Gedcom, j’ai recours à un logiciel gratuit, Gedcome Estimator. J’utilise également GENMatcher et GENViewer, deux logiciels gratuits dans leurs versions non actualisées, pour
comparer et fusionner mes fichiers Gedcom. J’ai mis mon arbre en ligne sur Geneanet et sur mon site personnel. J’ai converti mon fichier Gedcom en HTML avec un freeware, Oxy-Gen. Récemment, j’ai conçu une version de mon site en anglais, car je me
suis aperçu que beaucoup de gens le consultaient depuis les Etats-Unis. Chaque jour, je reçois au moins deux courriels de cousins ou d’internautes qui me demandent la source de telle ou telle donnée. Je consacre environ 25 heures par mois à la
généalogie. Heureusement, je suis insomniaque, ça aide !
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