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Nous avons construit le PC de demain

Exclusif : nous nous sommes procuré les tout premiers exemplaires des nouveaux composants qui seront intégrés dans les PC haut de gamme vendus à la fin de l’année 2004. Nous les avons assemblés dans un PC que nous avons testé en laboratoire. Performances, facilité d’utilisation : le verdict.

Ne cherchez pas ce PC en magasin, vous ne le trouverez pas ! Nous l’avons assemblé nous-mêmes, à partir de composants dont certains, encore à l’état de prototypes avancés, ne seront pas disponibles dans le commerce avant quelques semaines, voire plusieurs mois. D’une valeur estimée à 2 500 euros, notre ordinateur rassemble un processeur dernière génération (un Pentium 4 à 3,6 GHz, désormais rebaptisé ‘ modèle 560 ‘ par Intel), 1 Go de mémoire vive de type DDR2, deux disques durs de 200 Go sur interface Serial-ATA exploitant les technologies avancées Matrix Storage et Native Command Queuing, une carte graphique haut de gamme à base de circuit GeForce 800 PCX sur bus PCI-Express avec 256 Mo de mémoire, le tout relié par une carte mère Intel équipée du tout nouveau chipset 925X, qui intègre à la fois un circuit audio ‘ haute définition ‘ et un module de communication sans fil Wi-Fi ! Bref, une véritable vitrine des nouvelles technologies promises par les constructeurs pour la fin 2004.Bien évidemment, nous ne nous sommes pas contentés d’assembler ce PC de demain ; nous l’avons aussi testé en laboratoire pour évaluer le gain de performances procuré par toutes ces nouveautés, en le comparant à l’une des machines les plus puissantes du moment, un PC Nec i-Select D3610 (vendu environ 19 00 ritpd), embarquant un processeur AMD (Athlon 64 3400+), 1 Go de mémoire de type DDR, un disque de 120 Go, une carte graphique à base de Radeon 9800 XT ATI et une carte mère dotée d’un chipset Via K8T800.Le bilan est mitigé : certaines technologies procurent de véritables gains de performances, d’autres non (lire encadrés ci-contre). Ainsi, la mémoire DDR2 n’est pas sensiblement plus rapide que la DDR classique ; un peu décevant quand on songe qu’elle sera dans un premier temps 20 à 30 % plus chère… Il faudra sans doute attendre des versions cadencées à des fréquences plus élevées pour sentir une amélioration. En revanche, nous avons été impressionnés par les performances des disques durs de notre cobaye ; grâce à leur technologie Native Command Queuing et à leur configuration en mode Raid, ils se sont montrés 71 % plus rapides que celui de l’ordinateur Nec…Le test de rapidité générale, effectué par notre laboratoire, est à l’image de ces résultats mitigés : notre prototype a obtenu une note de 90,30 contre 86,31 pour le modèle Nec. Soit 4,6 % de mieux… Rien de mirobolant, donc, mais il faut bien comprendre qu’il s’agit des tout premiers pas de ces nouvelles technologies, appelées à s’améliorer au fil des mois et des années. Et cette note est loin d’être ridicule, les PC à base de processeurs AMD surpassant en général leurs équivalents Intel dans nos tests. Au-delà des performances, une chose est sûre : le PC de demain sera plus simple à utiliser. Ainsi, grâce à la technologie High Definition Audio, mise au point par Intel, ses prises audio reconnaîtront automatiquement l’appareil que l’on y branche (kit d’enceintes, microphone, etc.), en entrée comme en sortie !Dans un autre registre, les nouveaux chipsets d’Intel intégreront des fonctions Wi-Fi. Pas besoin donc d’ajouter un adaptateur USB ou une carte PCI pour communiquer en sans fil ! Et le PC pourra aussi faire office de point d’accès pour partager une connexion Internet sur le réseau de la maison. Si ce tableau vous fait envie, notez que ces nouvelles technologies ne seront pas toutes adoptées par les constructeurs immédiatement.Mais il y a fort à parier qu’une grande partie d’entre elles sera présente sur la majorité des PC haut de gamme (2 000 euros) d’ici à la fin de l’année…

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Stanislas Odinot