Vous le prendrez horizontal ou vertical ?
En dix ans, le caméscope a changé ! C’est aujourd’hui un véritable appareil de voyage, grâce à la miniaturisation des composants et l’arrivée de la cassette miniDV. On distingue toujours deux types de modèles : les verticaux et les horizontaux. Le vertical se tient comme un pistolet et l’horizontal comme une caméra. Les caméscopes verticaux ont longtemps détenu le monopole de la compacité grâce à leur boîtier tout en hauteur. Aujourd’hui, ils sont rattrapés sur ce point par les horizontaux, avec des boîtiers qui ne dépassent pas la paume de la main. Tous tiennent dans une poche de manteau et se rangent dans un petit fourre-tout, voire un étui de ceinture. En 2004, horizontaux et verticaux se différencient donc essentiellement par leur prise en main et leur prix, le vertical restant le plus coûteux. Ainsi, à caractéristiques identiques, le Canon MVX25i (horizontal) est vendu 1 300 euros, quand son homologue vertical MVX35i est proposé à 1 549 euros. Néanmoins, cette course à la compacité pose quelques problèmes de stabilité. Or, pour être correcte, une vidéo doit être stable. Certes, les stabilisateurs d’images numériques intégrés ont fait des progrès grâce aux capteurs à 1 mégapixel, mais ils ne compensent pas les tremblements trop brusques ou les bougés intempestifs. De plus, les caméscopes compacts possèdent des boutons miniatures parfois difficiles à manipuler. C’est d’autant plus vrai sur les Sony, où la moindre fonction passe par l’écran tactile LCD : ce dernier affiche des boutons virtuels qui gèrent tout le menu, mais également la lecture et le rembobinage de cassette. Le jour où l’écran tombe en panne, le caméscope est inutilisable !
Les caméscopes de moyenne gamme possèdent non seulement une sortie, mais aussi une entrée DV pour réenregistrer son film à partir d’un ordinateur. Certains ont même une entrée analogique pour numériser des cassettes Hi8 sur cassette DV.
Le Viewcam VL-Z800S de Sharp rassemble des qualités rarement présentes dans un même produit. Sa précision d’image est la meilleure à ce niveau de prix. On peut régler manuellement l’obturateur sur 18 vitesses (1/12 -1/10 000), la balance des blancs, le gain jusqu’à + 18 décibels et le diaphragme sur 15 niveaux (F : 1,8-F19), ce qui est exceptionnel sur un caméscope monoCCD. Côté ergonomie, si le joystick de navigation du menu est un peu fastidieux à utiliser, la poignée rotative aidera à filmer en position basse. Le format 16/9 élargi et un écran LCD haute résolution couronnent le tout.
Le Panasonic NV-GS22 arbore fièrement le boîtier horizontal le plus compact de l’histoire du caméscope (6 x 8 x 10 cm) avec un poids plume de 365 grammes ! Doté d’un capteur 800 000 pixels, il affiche une qualité d’image parmi les meilleures à ce niveau de prix, notamment pour la précision. Sa sortie USB lui permet de s’improviser en webcam et son mode de mise en veille autorise un démarrage en moins de 1,3 seconde, contre 5 secondes sur les caméscopes conventionnels.
Dernier-né de JVC, le GR-D23 était le vainqueur de notre comparatif des caméscopes à moins de 700 euros (PVN n?’ 59). Il est toujours la vedette à Noël grâce à sa qualité d’image de bonne facture en termes de couleurs, son zoom puissant, son écran LCD visible même en plein jour et sa forme cubique assez sympathique. Sans oublier sa simplicité exemplaire qui en fait par excellence un modèle à mettre entre toutes les mains.
Canon MVX35i
Sharp VL-Z800S
JVC GR-D23