Talon d’Achille des caméscopes numériques, l’alimentation électrique peut virer au casse-tête. De manière générale, les batteries livrées en standard avec votre caméscope ont une autonomie variant entre trente minutes et
une heure. Une durée bien trop limitée si vous partez en balade pour une journée.L’achat d’une deuxième, voire d’une troisième batterie est donc pratiquement inévitable. Sur le plan technique, toutes les batteries utilisent le système Lithium-Ion, mais c’est la capacité qui est le critère important. Cette
capacité s’exprime en mAh. Plus cette valeur est élevée, plus la batterie sera performante. Point qui n’est pas anodin, la taille de la batterie croît en même temps que sa capacité. Une batterie de forte capacité peut avoir facilement une taille
double, voire triple, par rapport à une batterie standard, occupant une place qui peut parfois rendre difficile l’utilisation du viseur du caméscope. L’affreux dilemme entre marques et constructeurs tiers reste d’actualité lors de l’achat des
batteries. Si les batteries des marques (Canon, Sony, Panasonic, etc. ) sont fiables, elles sont souvent assez chères. Les constructeurs comme Varta ou Uniross proposent des modèles très performants et d’un rapport qualité/prix imbattable. En outre,
la diversité offerte par ces fabricants joue en leur faveur. Acheter une batterie supplémentaire est un bon début, mais avoir toujours une batterie chargée est un autre challenge. Pensez donc à faire le plein d’énergie avant de partir, surtout si
vos batteries se chargent sur le caméscope. Bien sûr, si vous voyagez à l’étranger, pensez à emporter avec vous un lot d’adaptateurs secteur afin de pouvoir brancher sans difficulté le transformateur. Si vous avez omis d’effectuer votre achat avant
votre départ, vous devriez en trouver facilement dans les aéroports. Reste le cas des situations extrêmes où vous n’avez pas accès à des prises électriques. Deux solutions s’offrent à vous. La première consiste à utiliser la batterie de votre
véhicule via un adaptateur sur l’allume-cigare. Si votre périple vous entraîne dans des pays ensoleillés, il est possible de convertir l’énergie solaire en électricité bienfaitrice pour vos piles et batteries. Cette solution exige un certain temps
et requiert un matériel parfois encombrant et encore coûteux, bien que les tarifs soient à la baisse.
Enregistrez sans limite
Autre piège classique des voyages : la limitation des supports d’enregistrement. Si, aujourd’hui, il est facile de trouver une cassette miniDV (le standard le plus répandu actuellement), les nouveaux caméscopes à DVD sont
moins bien lotis. Même en France, il est parfois difficile de trouver ces petits DVD enregistrables. Concernant les cassettes mini-DV et les DVD, nous vous conseillerons d’investir dans les produits de qualité (de marque) : ces deux formats
étant à la fois le support pour l’enregistrement et l’archivage. Sachez toutefois qu’il n’existe que deux fabricants de cassettes DV. Les différentes marques ont donc peu ou prou les mêmes produits sous un emballage différent. Les caméscopes à
disque dur sont moins problématiques. Leur grande capacité d’enregistrement (de 7 à 37 heures selon la qualité de compression) les rend presque autonomes. Veillez toutefois à vider le disque dur avant le départ pour vous préserver de toute mauvaise
surprise. Une fois en voyage, vous n’aurez guère de solution. Il faudra soit graver des DVD avec un périphérique spécifique, soit décharger ses vidéos sur un ordinateur portable.
Travelling parfait
La qualité d’un film tient souvent aux mouvements de caméra. Ceux-ci doivent être fluides et harmonieux. La stabilité de la caméra joue également dans la réussite visuelle d’un film. Un travelling parfaitement rectiligne et
fluide est toujours impressionnant. Paradoxalement, pour faciliter les mouvements de caméra, il faut s’assurer d’une bonne stabilité. L’emploi d’un trépied est alors indispensable. En voyage, pensez à vous équipé d’un matériel très léger et à la
mise en ?”uvre rapide. Pour la vidéo, préférez un pied avec une rotule assez fluide pour assurer des mouvements sans à-coups. Si votre budget suit vos ambitions, vous pouvez également investir dans des stabilisateurs (Steadycam) qui permettent de
se déplacer avec une caméra, en garantissant une étonnante souplesse dans les mouvements.
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