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N-Gage de bonne volonté

Nokia est tenace. Si les qualités ludiques de la première N-Gage étaient indéniables, son prix anormalement élevé et des erreurs grossières de conception (trop grosse, trop…

Nokia est tenace. Si les qualités ludiques de la première N-Gage étaient indéniables, son prix anormalement élevé et des erreurs grossières de conception (trop grosse, trop lourde, trop peu pratique) l’ont logiquement écartée du succès. Avec cette seconde version, baptisée QD (pour Quality Design), le constructeur a corrigé une grande partie de ces défauts. Plus petite (sa taille s’approche dorénavant de celle d’un gros téléphone mobile) et de forme plus arrondie, la console offre une meilleure prise en main, surtout aux jeunes joueurs auxquels elle s’adresse. Les jeux sont accessibles d’une touche, et l’insertion des cartes mémoire est facilitée : elle s’effectue dorénavant dans une petite trappe située sur le côté de la console, alors qu’il fallait auparavant enlever la batterie pour changer de jeu. Seul le poids (143 grammes sur la balance), est encore un peu élevé. En cause, une nouvelle batterie qui, aux dires du constructeur, porte l’autonomie jusqu’à cinq heures en communication, et jusqu’à dix heures pour les jeux.Côté téléphone, rien à dire : la N-Gage QD bénéficie de tout le savoir-faire Nokia en la matière. On remarquera notamment que l’écouteur a quitté la tranche de l’appareil, qui s’utilise enfin comme un mobile traditionnel. Dommage en revanche que la N-Gage ne soit plus que bibande (le premier modèle était tribande), que les menus soient assez peu intuitifs et qu’ils n’utilisent pas l’ensemble des 4 096 couleurs de l’écran. Dommage également que les fonctions radio et baladeur MP3 aient été retiréesL’avis de la rédaction
On aime
La prise en main améliorée, l’utilisation facilitée, la compatibilité totale avec la logithèque existante, l’oreillette fournie.
On naime pas
Le téléphone bibande seulement, le poids encore un peu élevé.
Mention Bien

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Stephan Schreiber