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Géolocalisation : où suis-je ?
C’est la première grande innovation à avoir débarqué sur les smartphones : la géolocalisation permet de savoir où vous vous trouvez pour vous guider plus efficacement. Comment ça fonctionne ? Il y a trois méthodes. La première, la plus précise : l’analyse, par la puce GPS intégrée, des signaux émis par la constellation des 27 satellites GPS en orbite autour de la Terre.
La deuxième est la triangulation, par le biais des antennes relais des réseaux GSM. La précision de la localisation, qui dépend alors de la densité du maillage des antennes, fonctionne bien dans les grandes villes. Enfin, le troisième procédé est la localisation grâce aux réseaux Wi-Fi les plus proches du mobile. En pratique, lorsque vous lancez une appli utilisant la géolocalisation, l’appel aux antennes relais GSM et hotspots Wi-Fi ne sert qu’à diminuer le temps de « fix » de la puce GPS (le délai de repérage par quatre satellites nécessaires au positionnement). La première application à se démocratiser utilisant la géolocalisation fut Maps de Google. Aujourd’hui, elles sont légion.
Reconnaissance vocale : dites-lui tout !
Les travaux sur l’analyse de la voix humaine datent du début du XXe siècle, ceux sur la reconnaissance vocale proprement dite des années 1950. Le principe est le suivant : la voix est enregistrée à l’aide d’un microphone, puis numérisée grâce à un convertisseur analogique-numérique. La voix est caractérisée par son intensité (volume), sa fréquence fondamentale (grave ou aiguë) et son timbre. C’est ce dernier – ou plus exactement son spectre sonore – qui est « disséqué » : on détermine sa fréquence fondamentale et ses fréquences secondaires (ce qu’on nomme les harmoniques).
Les ondes sonores sont ensuite segmentées, puis comparées à celles d’une base de données, en combinant des méthodes variées : l’analyse de chaque phonème, des différentes prononciations possibles des mots et enfin, pour chaque mot, de sa probabilité d’être prononcé dans une langue donnée. Avec l’amélioration des composants sonores, de tels logiciels peuvent désormais être embarqués dans les mobiles. Google et Apple n’ont d’ailleurs pas traîné pour intégrer cette technologie directement dans Android et iOS, pour vous permettre de lancer telle ou telle application, mais aussi pour calculer un itinéraire ou écrire un SMS.
Article initialement paru dans Micro Hebdo nº 674 le 17 mars 2011.
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