La force de Dark Messiah, jeu d’action médiéval fantastique particulièrement violent, repose sur la voie que l’on fera suivre au héros. En effet, chaque fois que ce dernier remplit un objectif (escorter quelqu’un, trouver un objet, détruire un ennemi…), il gagne des points de compétence, qu’il est possible de répartir dans trois disciplines : combat, magie, furtivité.Les joueurs agressifs miseront sur les compétences martiales, en augmentant leur puissance d’attaque et de défense, le nombre de points de vie ou la résistance aux dommages. Les adeptes de la magie acquerront des sorts offensifs ou défensifs tels la télékinésie, la miniaturisation, pour réduire la taille d’un ennemi afin de pouvoir l’écraser, ou encore l’asservissement, grâce auquel un ennemi deviendra, pour un temps, un allié. Enfin, les amateurs de discrétion développeront leur aptitude à utiliser les armes de jet et la possibilité de devenir quasiment invisibles pour lancer une attaque fatale sur un ennemi. Dark Messiah se distingue aussi par l’incroyable choix de mises à mort possibles face à un ennemi. Le décor est par exemple largement mis à contribution : des murs de pointes contre lesquels on projette ses ennemis jusqu’aux mezzanines branlantes qu’on écroule d’un coup d’épée, de multiples objets peuvent ainsi se transformer en armes dévastatrices. On apprend donc à décrypter l’environnement pour utiliser à bon escient le moindre élément du décor avant de se lancer dans l’action. Une idée brillante qui pallie, un peu, la linéarité scénaristique. La réalisation du jeu est superbe mais une machine rapide est indispensable pour éviter les ralentissements.
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