Après LVMH, c’est au tour de Microsoft de s’attaquer à la vente aux enchères en ligne de contrefaçons. Mais plutôt que de s’en prendre uniquement à eBay, l’éditeur a aussi engagé des actions en justice contre les vendeurs. 15 poursuites ont été engagées aux Etats-Unis, 6 en Allemagne, 10 aux Pays-Bas, 5 en France, 6 au Royaume-Uni… Microsoft signale que la plupart des vendeurs ont été identifiés suite à des enquêtes qu’il a lui-même menées ou à des plaintes.La plupart des vendeurs proposent des versions pirates de Windows ou d’autres logiciels. Nombre d’entre eux vendent aussi à des entreprises les autocollants qui sont apposés sur les PC à titre de certificat d’identité ou de garantie d’authenticité. Selon l’éditeur, 50 % des logiciels estampillés Microsoft achetés sur eBay sont des versions pirates, potentiellement dangereuses. Le cabinet d’étude IDC a pour sa part testé 115 logiciels achetés sur eBay : 39 % étaient des contrefaçons et 12 % des logiciels modifiés.Rappelons qu’en France, les auteurs de contrefaçons risquent 300 000 euros damende et trois ans de prison.
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