Qu’il s’agisse de portraits en lumière naturelle ou artificielle, l’orientation de l’éclairage joue un rôle fondamental sur la perception d’un visage.Indépendamment de l’expression de votre sujet, la façon dont son visage est éclairé pourra changer considérablement son allure. Un éclairage diffus, provoqué par un soleil voilé ou, en studio, par une source étendue ou rapprochée, adoucira les traits du modèle en éliminant toute ombre portée. C’est l’éclairage le plus flatteur mais aussi le plus plat. Au contraire, une source dirigée (soleil direct ou source artificielle ponctuelle ou éloignée) sera moins flatteuse et marquera le visage de votre sujet, surtout si elle est très rasante. Ainsi, un soleil au zénith projettera des ombres disgracieuses, en particulier celles des arcades sourcilières et du nez.Privilégiez alors les coins ombragés ou attendez la lumière de fin de journée pour réaliser vos portraits. Vous pouvez également utiliser un réflecteur pour déboucher des ombres trop marquées : un carton blanc ou recouvert de papier aluminium, voire un petit miroir placé du côté opposé à la source principale permet de créer un éclairage plus équilibré.
Flashez avec modération
Quand, au contraire, la lumière disponible vient à manquer, n’utilisez le flash qu’en dernier recours : il produit une lumière crue et artificielle souvent peu flatteuse pour les visages et provoque des yeux rouges. Si vous ne pouvez pas vous en passer, il est toujours possible de diffuser légèrement sa lumière grâce à une feuille de papier blanc ou calque fixée sur le flash. Il est souvent préférable d’approcher votre sujet d’une source ambiante (fenêtre, lampe), vous obtiendrez alors un rendu plus ‘ naturel ‘. Et tant pis si le temps de pose long entraîne un flou de bougé, celui-ci donne parfois des images plus vivantes qu’un sujet figé au flash. De même, si le contre-jour est à fuir dans la plupart des cas, il peut donner des effets tout à fait intéressants sur certains portraits, en noyant le sujet dans un halo de lumière, si la photo est correctement surexposée. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de règle immuable, et il ne faut pas hésiter à expérimenter, d’autant plus que le numérique permet de vérifier rapidement le résultat.
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