Le slamming est loin d’avoir un quelconque rapport avec le style de poésie contemporaine nommé slam. Il s’agit en fait d’une ‘ pratique illicite visant à tromper des clients afin de leur vendre des services non sollicités ‘, observée dans l’univers des noms de domaine et des télécommunications, selon une définition de l’Afnic.L’Association française pour le nommage Internet en coopération, qui gère l’attribution des noms de domaine en France, met en garde contre cette nouvelle forme d’arnaque.L’Afnic a identifié à ce jour trois variétés de slamming. La première consiste à envoyer une fausse facture de renouvellement. Dans ce cas, le titulaire d’un nom de domaine reçoit un avis d’expiration… bidon ! Mais, s’il signe ce document, il valide sans le savoir une demande de transfert de son nom vers l’émetteur de ce faux avis d’expiration, lequel pratique des tarifs plus élevés…La deuxième méthode vise uniquement les entreprises. Dans ce cas, un prestataire peu scrupuleux propose à une entreprise de déposer ses noms de domaine afin d’éviter, dit-il, que certaines personnes mal intentionnées ne le fassent à sa place. Les tarifs particulièrement élevés laissent l’Afnic perplexe quant au soi-disant souci éthique de cette démarche.Enfin, certains slammeurs incitent des propriétaires de sites Internet à s’inscrire dans un annuaire… ce qui leur vaudra plus tard une facture salée de plusieurs centaines d’euros. La prudence simpose donc !
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