Qu’il s’agisse d’animaux sauvages en liberté ou plus simplement de ses chiens, Marie-Christine aime à sublimer le règne animal à travers ses photos. Son attirance pour le monde des reflex numériques est née avec la sortie du
Canon EOS 300D. Elle est aujourd’hui équipée d’un EOS 20D, qui lui laisse plus de latitude dans le choix des réglages. Côté optiques, elle avait également des exigences particulières : ‘ Je désirais disposer d’optiques de
bonne qualité, d’une large plage de focales ?” surtout en téléobjectif pour saisir les animaux éloignés ?”, le tout en limitant le nombre d’objectifs afin d’éviter de fréquents changements. De plus, un équipement photo devient
rapidement lourd et encombrant à transporter : mon second critère était donc le poids. Enfin, la question budgétaire est, bien sûr, entrée en ligne de compte. ‘Marie-Christine a tout de même opté pour trois zooms, auxquels vient s’ajouter un objectif macro. Deux de ces optiques appartiennent à la série EF-S de Canon destinée aux reflex numériques de format APS-C. Les deux autres ne
sont pas exclusivement réservées aux petits capteurs et sont utilisables sur tous les reflex de la marque. Pourquoi avoir opté pour ce compromis ? ‘ Le fait que ces optiques soient dédiées ou non au numérique n’a pas
représenté un critère sélectif au moment de l’achat. Seul le rapport entre la qualité, les focales, le confort d’utilisation, l’encombrement et le prix m’a guidée dans ce dédale d’offres. Unique zoom ultra-grand-angle chez Canon, le 10-22 mm
est arrivé en tête de ma sélection avec deux autres produits concurrents dédiés au numérique. Le 17-85 mm représentait le meilleur équilibre qualité/poids/focales pour voyager léger avec un seul objectif. Enfin, j’ai opté pour le 100 mm
macro parmi cinq produits, dont le récent 60 mm macro en monture EF-S qui, malgré une compacité et un coût attrayants, oblige à approcher les sujets craintifs d’un peu trop près à leur goût. ‘
Un compromis efficace
Si Marie-Christine a fait l’acquisition d’optiques numériques, c’est donc plus en fonction des focales adaptées au coefficient de conversion de son boîtier, que du rendu des images. ‘ Après avoir testé
quelques objectifs, je n’ai pas constaté de différence notable en termes de qualité d’image entre des optiques prévues ou non pour le numérique. J’utilise d’ailleurs le logiciel DxO pour traiter les images réalisées avec mon 17-85 numérique et mon
70-300 universel. ‘Contrairement à beaucoup d’autres photographes, la question de la compatibilité avec d’autres boîtiers ne s’est pas posée, Marie-Christine n’en possédant pas. Cependant, ce dilemme devient d’actualité :
‘ L’annonce du 5D laisse présager l’intégration de capteurs plein format à des coûts de plus en plus abordables. J’évoluerai probablement lentement mais sûrement vers ce type de boîtier. À ce jour, mon matériel répond
parfaitement à mes besoins. En effet, si le coefficient multiplicateur des capteurs APS-C pénalise les experts travaillant essentiellement en grand-angle, il fait en revanche le bonheur des férus de photos au téléobjectif. Le jour où j’opterai pour
un plein format, il me faudra réinvestir dans un 400 mm aussi coûteux qu’encombrant, puis remplacer mes objectifs EF-S. Par ailleurs, les boîtiers dotés d’un tel capteur requièrent d’excellentes optiques pour exprimer tout leur potentiel. En ce
qui me concerne, vu l’état actuel de l’offre globale, les avantages du plein format ne justifient pas de tels investissements. Affaire à suivre… ‘.Quand on lui demande quel serait, selon elle, l’objectif idéal, Marie-Christine répond sans hésiter : ‘ Un 18-200 de bonne facture, F: 3,5-5,6 au minimum, relativement compact, stabilisé, avec un
moteur ultrasonique et, bien sûr, une bonne qualité dimage ! ‘ Encore un peu de patience…
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