Dans Bioshock, l’action se déroule dans les années cinquante. Seul survivant d’un crash aérien, le héros parvient miraculeusement à nager jusqu’à un phare perdu au beau milieu de l’océan. A l’intérieur de l’édifice, il découvre un petit submersible qui le conduit en plein c?”ur de Rapture, une gigantesque cité sous-marine.Créée par un groupe de scientifiques, d’artistes, de financiers et d’industriels idéalistes, Rapture a connu son heure de gloire avant de sombrer dans le chaos. La raison de cette déchéance repose pour partie sur la découverte de l’adam, une substance capable de prolonger la vie et de guérir les pires blessures. Après une période charnière au cours de laquelle les habitants vont user et abuser de l’adam pour s’améliorer physiquement et génétiquement, deux des fondateurs de la ville, Ryan et Fontaine, vont finir par s’affronter pour prendre le contrôle total de la substance mystérieuse.Lorsque le héros arrive à Rapture, la ville n’est plus qu’un champ de ruines peuplé de cadavres et arpenté par les Chrosomes, des êtres modifiés rendus fous par le manque d’adam. L’architecture de Rapture mêle le design Arts déco et le style après-guerre. Les décors sont absolument superbes et soignés avec un souci du détail stupéfiant. Les bruitages et les voix sont magnifiques, mais c’est surtout la bande-son qui nous colle au fauteuil, par sa richesse et son intensité dramatique.
Petites s?”urs en danger
Pour se diriger dans la cité, le héros peut compter sur l’aide d’un individu mystérieux avec qui il communique par radio. C’est cet interlocuteur qui va dévoiler au héros la manière de modifier son ADN en utilisant les plasmides disséminés dans la cité. Une fois injectées dans l’organisme, ces substances procurent des pouvoirs terrifiants comme la possibilité de générer un arc électrique (idéal pour foudroyer un ennemi les pieds dans l’eau), une boule de feu, ou encore de déplacer des objets. Là où les choses prennent une tournure assez malsaine, c’est que certains pouvoirs ne sont accessibles qu’à condition de disposer de suffisamment d’adam. Pour ce faire, pas d’autre solution que de s’en prendre aux Petites s?”urs, des fillettes de six ans à peine qui ponctionnent sur les cadavres les fragments d’adam qui s’y trouvent encore.Les Petites s?”urs sont efficacement protégées par les Protecteurs, des humains génétiquement modifiés engoncés dans d’immenses scaphandres. Lourdauds en apparence, les Protecteurs se révèlent étonnamment rapides et terriblement meurtriers. Pour les abattre il faut apprendre à utiliser conjointement les pouvoirs et les armes que l’on découvre au fur et à mesure de notre exploration. Une fois le Protecteur éliminé, on est confronté à un choix cornélien. Si l’on assassine la fillette, on récupère 200 mesures d’adam qui vont améliorer nos pouvoirs, notre santé et notre résistance pour lutter contre les Chrosomes. Si on la sauve, la libérant de l’emprise de l’adam, on ne récupère que la moitié de la précieuse substance. Ce qui fait hésiter, c’est que la savante qui a créé les Petites s?”urs dans le but de glaner l’adam, a promis une récompense si l’on épargne les enfants. Est-ce un leurre destiné à nous affaiblir ? Réponse à la fin de l’histoire…
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