Un internaute mécontent du service fourni par son hébergeur lui a adressé un nombre massif de messages identiques (plus de 12 000). L’hébergeur a, en vain, mis en demeure l’auteur du ‘ mailbombing ‘, de cesser ses agissements, puis s’est tourné vers la justice pénale s’agissant d’un délit réprimé par le code pénal. Durant sa garde à vue, le prévenu a d’abord nié son implication, puis après la découverte à son domicile d’un disque dur dissimulé, effacé et endommagé, qu’il a reconnu comme celui ayant servi aux envois massifs, il a reconnu en être l’auteur. Invoquant le différend commercial l’opposant à l’hébergeur, il a prétendu lors de l’audience avoir ‘ agi presque par légitime défense ‘ tout en prétendant qu’il ‘ n’avait aucune intention de nuire ‘. Sur ce point, les juges n’ont pas été de cet avis et ont déduit son intention de commettre l’infraction ‘ de son excellente maîtrise des process informatiques ‘. Chaque message comportait en effet, un sujet généré aléatoirement ainsi qu’un nom d’expéditeur différent, ‘ ?”uvre d’un script automatisé développé aux fins de contournement d’éventuels filtres ‘. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à plus de 5 000 euros d’indemnisation pour entrave au fonctionnement d’un système. Cette décision, outre quelle illustre les attaques dont sont victimes les entreprises, montre la véracité du vieil adage ‘ Nul ne peut se faire justice à soi-même ‘…
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