Parmi toutes les propositions plus ou moins farfelues que vous recevez chaque jour par courriel, certaines peuvent se révéler dangereuses. Par exemple, votre banque vous annonce dans un courriel qu’elle souhaite mettre à jour vos
coordonnées bancaires et votre mot de passe. Une formalité des plus simples à accomplir : il vous suffit de cliquer sur un lien puis de remplir un formulaire. N’en faites rien ! Vous venez de faire l’objet d’une tentative de
phishing, également dénommée filoutage.Le principe de cette escroquerie est simple. Des pirates informatiques envoient en masse des courriels en usurpant l’identité d’une banque, d’un établissement de paiement, d’un site marchand ou d’un fournisseur d’accès. Sous prétexte
de mettre à jour leurs fichiers ou pour remédier à des failles de sécurité, ces courriels vous invitent à communiquer des données confidentielles sur un site factice. Munis de ces précieuses informations récoltées, les escrocs s’empressent de
dévaliser vos comptes.Les premières tentatives de phishing étaient de grossières contrefaçons. Les fautes d’orthographe, les en-têtes et les logos mal reproduits éveillaient facilement les soupçons.
La prudence est de mise
Mais les auteurs de phishing sont devenus de véritables orfèvres dans l’art d’imiter un site officiel. Les dernières tentatives d’escroqueries, qui ont visé en mars dernier les banques BNP-Paribas et Crédit
Lyonnais, poussaient loin l’art du mimétisme ! Aussi, pour lutter contre le phishing, la vigilance reste-t-elle la meilleure des parades.Pour vous rassurer, certains logiciels ont été dotés d’outils antiphishing. C’est le cas du logiciel de courrier électronique Thunderbird ou des suites de sécurité de Symantec, Kaspersky, McAfee ou Trend Micro.
Mais tous ces filtres ne sont pas fiables à 100 %. Heureusement, vous pouvez aussi renforcer votre lutte à l’aide de barres d’outils qui prennent place dans votre navigateur.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.