Les plongeurs connaissent bien cet instrument, les autres ont souvent l’air étonné et perplexe quand ils voient pour la première fois cette montre à la taille plutôt volumineuse et au large écran proéminent. J’ai pu vérifier ce regard quelque peu dubitatif de Philippe Fontaine, chef de rubrique à l’Oi, en déballant à la rédaction l’Aladin Prime que je venais d’acheter, histoire de l’essayer ces jours prochains dans les eaux corses. Mais il fait quoi cet instrument, me demande-t-il, plus affûté avec les reflex qu’avec les ordinateurs de plongée ? Il m’évite tout d’abord de calculer les paliers de décompression quand je m’attarde un peu au fond, me rappelle à l’ordre si je ne respecte pas la vitesse de remontée et m’indique bien d’autres choses : la profondeur, le temps de plongée, la température de l’eau et surtout mon niveau de saturation en azote, histoire qu’il ne m’arrive rien de fâcheux avec ces fameuses microbulles qui se nichent partout dans le corps… Il gère les plongées successives, adapte les temps de palier, toujours en fonction de ce fameux taux d’azote et m’interdit même de redescendre s’il juge la plongée dangereuse pour ma santé. Certains communiquent avec la bouteille pour vérifier le niveau, d’autres ont un cardiofréquencemètre et un compas numérique avec mémoire de cap. Promis Philippe, à mon retour de Corse, je te fais visionner mes plongées en reliant ma drôle de montre à ton PC portable par le biais du port infrarouge. Ton ordi ne prendra pas l’eau ! Pour les photos de sirènes, si tu as un reflex qui fait aussi glouglou, je suis preneur…
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