‘ Le savoir triste est un savoir mort. L’intelligence est joie ‘ écrivait Voltaire. On a tous, enfant ou adolescent, été marqué par un professeur ou une institutrice. Pour ma part, c’est à la fac’ que j’ai croisé Jean-Paul Brighelli. Chaque mardi soir, ce Gascon pure souche, professeur de français, tenait un atelier d’écriture où nous apprenions la sémantique, la rhétorique et la linguistique à travers des exercices comme la rédaction d’une quatrième de couverture ou d’une saynète. Avec une gouaille inimitable, il nous ridiculisait, nous encourageait, nous obligeait à nous surpasser pour extraire notre ‘ substantifique moelle ‘. C’est sans doute avec lui que j’ai découvert l’envie d’écrire. L’envie de jouer avec les mots. Il y a quelques semaines, ce cher enseignant est réapparu. A la radio, à la télévision et dans les journaux. Auteur d’un best-seller (La Fabrique du crétin), il est reparti enseigner dans le sud, à Montpellier. De là-bas, il tient un blog où les enseignants sont amenés à réagir sur ses solutions pour une école de demain et à témoigner sur d’éventuels dysfonctionnements de l’Education nationale.Allez y jeter un coup d’?”il, les débats sont passionnants, et son combat contre ‘ la mort programmée de lécole ‘ est des plus nobles.http://bonnetdane.midiblogs.com
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