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L’informatique d’écolle à Roissy
16 octobre 2003 à 00:00
Accès Internet Wi-Fi, enregistrement automatique, traitement informatisé des bagages… Ouvert en juin, le terminal 2E d’Air France à Roissy-Charles-de-Gaulle préfigure l’aéroport de demain. Suivez le guide !
Le ‘ T’aTou ‘ à l’?”il sur tout Avant d’accéder aux comptoirs d’enregistrement et de déposer leurs bagages, les passagers empruntant le terminal 2E croiseront forcément le T’aTou. Ce système unique au monde permet à l’agent d’accueil de confirmer la présence du passager, grâce à un PDA relié en Wi-Fi. Les avantages sont multiples. Les données recueillies sont transmises au responsable du vol, qui peut alors suivre très finement la procédure d’enregistrement et fluidifier la file d’attente devant les comptoirs. Si un passager est bloqué dans une file d’attente alors que son vol est sur le point de décoller, il sera alors possible de le laisser passer en priorité. ‘ C’est aussi un outil utile en cas de contestation. Plus aucun passager ne pourra prétendre être arrivé dans la file d’attente avant l’heure limite d’enregistrement si ce n’est pas le cas ‘ , insiste Dominique Mary, directrice du ‘ support exploitation sol ‘ d’Air France. Autre intérêt : le T’aTou permettra de remodeler complètement l’aérogare. Jusqu’à présent, les enregistrements se déroulaient par destinations, les passagers devant se présenter à des comptoirs estampillés ‘ New York ‘ ou ‘ Tokyo ‘ . Avec le T’aTou, les passagers pourront emprunter un comptoir en fonction uniquement de leur profil (business, groupes, familles, handicapés, etc.). Pratique et rapide !
Des bornes qui se dépassent Avec leur élégante silhouette bleutée et leur écran tactile, les bornes d’enregistrement automatique font partie du décor depuis de nombreuses années. Le Terminal 2E inaugure toutefois une nouvelle génération de bornes libre service (BLS). Comme les autres, elles permettent à un passager voyageant sans bagage de s’enregistrer lui-même sur un vol et d’obtenir sa carte d’embarquement en quelques secondes. Mais les BLS peuvent désormais gérer un changement de vol. Exemple : vous arrivez très en avance à l’aéroport et vous voulez partir plus tôt ? La machine vérifiera la disponibilité sur les vols précédents et, si cela est possible, effectuera la modification. Enfin, les nouvelles bornes sont prêtes pour les billets d’avion du futur : si, pour l’heure, elles fournissent des cartes d’embarquement avec piste magnétique, elles peuvent aussi imprimer des billets avec code-barres.
Internet et Wi-Fi à tous les étages Le Wi-Fi débarque dans les aéroports ! Alors que l’Europe s’équipe petit à petit, les terminaux E, F et C de Roissy2 proposent déjà cet accès à Internet sans fil via les ondes radio. Il suffit que le passager ouvre son ordinateur portable dans l’une des zones couvertes par une borne et lance son navigateur Web. Il accède alors à diverses informations gratuites sur l’aéroport (plans, horaires des vols ou des boutiques). En passant à l’accès payant, par carte bancaire ou prépayée, il peut aussi surfer sur Internet, télécharger des films et autres programmes qu’il pourra conserver sur son disque dur et regarder dans les 24 heures. Les prix varient de 6 euros pour 30 minutes de connexion à 30 euros pour 24 heures. Actuellement, Aéroports de Paris travaille sur un programme de Gestion de la maintenance assistée par ordinateur, qui permettra d’améliorer l’efficacité des interventions. ‘ Si un escalator tombe en panne, le technicien sera prévenu grâce à son PDA, où qu’il se trouve , explique Jean-Hyacinthe d’Ussel, directeur des projets Wi-Fi d’ADP Télécom. Il pourra alors demander l’envoi de la fiche technique, voire commander une pièce sur Internet. ‘ D’après lui, les compagnies aériennes, qui communiquent par radio ou téléphone portable, pourraient à leur tour utiliser le Wi-Fi sur le tarmac.
Le ‘ Luna Park ‘ des bagages Dans quelques mois, le terminal 2E adoptera un système de traitement des bagages entièrement informatisé, reprenant le principe de celui déjà en place au terminal 2C et dans le module chargé des bagages en correspondance. Le parcours est simple : après une analyse aux rayons X permettant de déceler tout objet suspect, les bagages passent sous un autre portique de détection. Seize têtes de lecture décryptent le code-barres apposé sur l’étiquette et indiquent à l’ordinateur chargé de la distribution le numéro du vol et la destination du bagage. Celui-ci est ensuite ‘ mis en bac ‘ , c’est-à-dire déposé sur une palette en plastique comportant un numéro et une puce électronique qui permettront de l’identifier. Comme dans un manège, le plateau défile alors devant les jetées d’embarquement avant de basculer et de délivrer le bagage à bon port. Il ne reste plus au manutentionnaire qu’à réceptionner les bagages et à les conduire en voiturette jusqu’aux soutes de l’avion. ‘ Le traitement informatisé permet déviter les erreurs ‘ , explique Philippe Delbes, chef de section maîtrise informatique des systèmes tri bagages de CDG2. La fin des bagages égarés ?
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