C’est toujours un casse-tête lorsqu’on s’attaque au montage vidéo : quels formats d’acquisition et d’enregistrement faut-il choisir ? Pour répondre à cette question, il faut considérer les trois types de vidéos auxquels on a affaire lors du montage d’un film.
La source vidéo
Lue depuis un caméscope numérique ou analogique, un magnétoscope, la télévision, etc., son format est imposé. En France, il s’agit du format Pal, qui fournit 25 images par seconde dans une définition de 720 x 576 points.
La vidéo capturée
Si le nombre d’images par seconde est imposé, rien n’oblige à enregistrer la vidéo dans la même taille. Ainsi, vous pouvez très bien capturer en 360 x 288 points (demi-format) afin d’économiser de la place sur le disque dur.
Le support final
Si vous souhaitez créer un fichier vidéo informatique, libre à vous de décider de ses dimensions. Veillez simplement à les choisir inférieures ou égales à celles de la vidéo capturée (agrandir une image vidéo ne donne jamais de bons résultats) et à conserver le même rapport largeur/hauteur. En revanche, si vous souhaitez graver un VCD ou un S-VCD, par exemple, vous devrez vous plier aux exigences de ces standards, respectivement 352 x 288 points et 480 x 576 points. Placé au centre de la chaîne de montage, le format de capture doit donc être choisi avec le plus grand soin. Dans l’idéal, il devrait toujours être le plus proche possible de celui de la destination. Par exemple, pour produire un VCD, capturez votre film en demi-taille (360 x 288 points), travaillez-le dans ce format et rognez-le (recadrez-le) au moment de la gravure (tous les logiciels de gravure de VCD disposent de la fonction adéquate). Bien sûr, si votre carte d’acquisition permet de capturer directement en 352 x 288 points, cest encoremieux !
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