La ‘ ville cosmopolite ‘, ‘ trésors d’architecture ‘, ‘ c’est beau une ville, la nuit ‘, ‘ la cité panoramique ‘, ‘ scènes de rue ‘… La ville offre une multitude de thèmes, mais aussi de difficultés techniques liées aux conditions imposées par la lumière et l’espace. Trouver le bon point de vue, le bon cadrage, la bonne focale n’est pas toujours évident. Comment bien exposer entre le jour et la nuit, ou maîtriser la netteté sur tout le champ cadré ? Souvent, les conditions idéales d’exposition ou de composition ne sont pas réunies, et les photos sont décevantes. Mais rien n’est perdu ! Grâce à l’ordinateur, vous pouvez redonner vie à une image en la recadrant sur ses points forts, en rectifiant l’exposition, les perspectives, ou en ‘ floutant ‘ un élément gênant.
Peut-on photographier en toute liberté ?
Photographier la ville implique également quelques préoccupations d’ordre juridique. Car un ‘ lieu public ‘ peut être… privé. C’est le cas des gares, musées, transports en commun, magasins, qui imposent leur propre règlement. Ainsi, la RATP interdit toute prise de vue dans le métro sans autorisation, tandis que la SNCF les tolère dans les gares, mais sans pied ni flash. Sur la voie publique, vous êtes libres d’opérer… mais sans gêner la circulation.Mais le droit de photographier n’autorise pas celui de diffuser ! Si vous comptez présenter vos photos sur un site web, par exemple, vous devez obtenir une autorisation écrite de toute personne photographiée ‘ reconnaissable et individualisée ‘, faute de quoi celle-ci pourrait porter plainte pour atteinte à la vie privée. Seule exception : les photos prises dans un lieu public et diffusées en lien direct avec un événement d’actualité (manifestations, match, etc.) ou, pour un groupe anonyme, si elles témoignent d’une ambiance (spectateurs exaltés…), tant que l’image ne porte pas préjudice aux personnes par le choix du cadrage ou la rédaction de la légende. Quant aux ?”uvres artistiques (architectures, sculptures, peintures, etc.) visibles depuis la voie publique, aucun problème si elles ne constituent pas le sujet principal de la photo, ou si leur auteur est décédé depuis plus de 75 ans. Sinon, vous devrez demander une autorisation à l’auteur, à ses ayants droit ou à une société de gestion des droits d’auteurs, et régler éventuellement des droits en fonction du type d’exploitation. Les images présentant des biens mobiliers et immobiliers privés peuvent en revanche être présentées librement, tant qu’elles sont prises de la voie publique et ne portent pas préjudice à l’établissement ou à son propriétaire.Mais que cela ne vous paralyse pas ! Il est assez aisé de respecter ces règles ; et si les images sont uniquement destinées à vous et vos amis, vous pouvez mitrailler sans crainte !Pour plus d’informations sur les autorisations, adressez-vous à la mairie. Pour connaître les droits et devoirs des photographes : http://anjrpcfreelens.free.fr
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