Le quatrième opus de Civilization réussit le tour de force de garder l’esprit du premier épisode ?” sorti il y a quinze ans ?” tout en renouvelant son intérêt grâce à un lot d’améliorations bienvenues.
Alors que les jeux de stratégie se jouent généralement en temps réel, la campagne solo se déroule au tour par tour. Le but est simple : il s’agit de bâtir et de diriger une civilisation de A à Z, depuis l’invention de la roue jusqu’au lancement
des premiers vaisseaux spatiaux. Pour commencer, il faut trouver un lieu sur la carte en 3D où implanter sa première ville puis créer une première ‘ unité ‘ (un ouvrier, par exemple). En attendant
qu’elle soit disponible, on peut se consacrer à ce qui donne toute sa saveur à Civilization, la recherche, qui permet d’accéder à de nouvelles technologies tout au long de la partie. Par exemple, la découverte de la roue permet
de créer des chars… Au fil de la partie, on fonde de nouvelles cités, qu’on relie par route afin de créer des axes commerciaux. Dans Civilization, il y a de nombreuses façons de remporter la partie, dont l’élimination des
adversaires, la suprématie culturelle ou, encore, la domination territoriale. Tout cela serait extrêmement complexe si une aide efficace ne suggérait en permanence les technologies à rechercher ou les unités à créer. Ces coups de pouce n’enlèvent
rien à l’intérêt et à la diversité du jeu. Ainsi, on peut recommencer plusieurs fois une même partie avec l’une des 18 civilisations du jeu sans jamais revivre les mêmes événements.
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