Ce scanner, plus haut en gamme (et plus cher) que ceux testés dans notre comparatif, se distingue par sa très grande surface de numérisation. Aussi à l’aise avec les documents opaques qu’avec les films, le 4990 profite d’une dynamique étendue (possibilité de rendre des détails dans les tons foncés et les tons clairs). La finesse de son analyse est donc comparable à celle d’un bon scanner à films. En fait, ce scanner est en mesure de concurrencer efficacement les scanners à films semi-professionnels pourtant plus onéreux et bien moins polyvalents puisque limités aux seuls films 35 mm (24 x 36). En effet, outre une résolution optique grimpant à 4 800 ppp et une analyse sur 48 bits, le 4990 possède une aptitude à la numérisation des documents transparents, films négatifs et diapositives hors du commun. Il dispose notamment d’une surface de numérisation pour transparents s’étendant sur 20 x 25 cm. Cette grande surface servie par un dos muni d’une source lumineuse mobile permet de numériser en une seule manipulation jusqu’à 24 vues 24 x 36 ou 8 diapos dans leur cadre. Il y a là un gain considérable de productivité pour qui numérise sa photothèque. En comparaison, la plupart des scanners à films ne traitent qu’une bande de 6 vues 24 x 36. Le 4990 ne s’incline que devant les scanners à films beaucoup plus chers et capables d’offrir un meilleur piqué à l’image. La différence sera toutefois invisible à l’?”il nu et n’est détectable que sur des photos techniquement parfaites. La colorimétrie du 4990 n’appelle aucune critique. Ses fonctions permettent la restauration des photos, et le résultat quant à la restauration automatique des couleurs est bluffant. Avec une connexion USB 2 ou FireWire, une vue 24 x 36 est acquise à 4 800 ppp en 1 min et 20 s. Le temps d’acquisition grimpe à 5 min lorsque les fonctions de restauration sont activées. Le 4990 est donc un excellent scanner capable de satisfaire l’amateur exigeant.
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