Après Warner et EMI, c’est au tour de Sony Music et d’Universal Music de signifier l’abandon des verrous numériques (DRM) en France. Pour Sony, ce n’est encore qu’à titre expérimental. Pour Universal, en revanche, c’est une mesure globale qui touchera l’ensemble de son catalogue et tous les sites de distribution.Ces mesures font écho à celles d’Apple, qui a récemment levé des protections anticopies sur l’iTunes Store et mis fin à la politique du tarif unique. On trouvera désormais sur iTunes des titres vendus à l’unité entre 0,69 et 1,29 euro et utilisables sur tous les lecteurs numériques compatibles avec le format audio numérique AAC.Une bonne nouvelle pour les partisans de l’interopérabilité, même si on peut s’attendre assez logiquement à ce que les fonds de catalogues soient à prix bradés et les nouveautés au prix fort. L’abandon en cascade des DRM tombe à point nommé pour le Midem (marché international de la musique) alors que les industriels déplorent une année 2008 morose, et ce, malgré une éclaircie du côté de la musique numérique.L’appel a, en tout cas, été entendu par la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui partage un v?”u avec les industriels, celui de voir la loi Création et Internet et sa contestée riposte graduée adoptée rapidement. Elle n’a d’ailleurs pas manqué de le rappeler lors de son discours du Midem, saluant la fin des DRM comme ‘ un geste fort en direction des consommateurs ‘, et souhaitant que le vote de la loi intervienne au plus vite.Pourquoi une telle urgence ? Parce qu’au niveau européen, la riposte graduée, jugée liberticide par certains, est loin d’emporter tous les suffrages. Pour bien faire, il faudrait donc que notre parlement l’adopte avant quelle ne soit réexaminée à Bruxelles au printemps
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.