Les vainqueurs : on aime, on n'aime pas...

Verbatim Store’n’Go Professional

On aime… les bonnes performances

Sans être la plus véloce des clés de ce comparatif, la Store’n’Go Professional de Verbatim offre néanmoins des taux de transfert tout à fait corrects pour écrire et lire des données. Et, surtout, elle peut traiter un grand nombre de fichiers en un minimum de temps (14,2 et 5,4 Mo/s). Elle détient dans ce domaine le record de ce banc d’essai. En revanche, lorsqu’elle est utilisée, elle monopolise 13 % de la puissance du processeur. C’est deux fois plus que certaines de ses concurrentes.

On aime… la capacité réelle de stockage

Le formatage, qui sert à organiser et à indexer les fichiers, grignote parfois un peu de l’espace de stockage. A tout seigneur tout honneur, seul le vainqueur de ce comparatif est capable de stocker réellement 1 Go de données, une fois le formatage réalisé. Signalons néanmoins que sur les modèles de Transcend et d’Imation, le formatage rogne seulement 2 Mo de la capacité de stockage. La lanterne rouge revient à la clé de Storex, qui ne dispose plus que de 930 Mo après formatage.

On aime… la signalétique claire

Voici une clé pratique à utiliser. Une diode indique si la clé est en cours de lecture ou d’écriture. Cela permet d’éviter bien des désagréments tels que débrancher prématurément la clé.

On n’aime pas… les bogues logiciels

Sur les trois logiciels fournis avec la clé, tous ne sont pas d’une grande efficacité. Ainsi, en théorie, le logiciel V-Safe permet de créer sur la clé USB une zone protégée par mot de passe. Mais si nous avons bien pu créer cette zone, il nous a été impossible de nous déconnecter ensuite de cet espace privé. Etrangement, un message d’erreur est apparu, nous invitant à fermer toutes les applications… ce qui était déjà fait. Il ne nous restait alors plus qu’une solution : déconnecter la clé puis la rebrancher. Mais la zone privée est devenue alors introuvable. Après avoir tout effacé et tout recommencé, le même message d’erreur est à nouveau apparu. Par ailleurs, la Store’n’Go Professional intègre le pilote qui permet à Windows 98 de la reconnaître. Cette option, plutôt inhabituelle, laisse néanmoins perplexe, puisque le pilote doit être installé préalablement sur le PC pour pouvoir accéder au contenu de la clé…

Transcend JetFlash 110

On aime… les accessoires fournis

Ce modèle est livré avec les principaux accessoires qui facilitent l’utilisation d’une clé USB : un cordon-collier et une rallonge. Cette dernière permet de connecter la clé sans difficulté lorsque les ports USB sont difficilement accessibles, parce qu’ils sont situés, par exemple, à l’arrière de la tour, ou bien, parce que le port se trouve à proximité d’une autre prise USB sur laquelle est branché un appareil volumineux.

On aime… l’efficacité des logiciels

Pouvoir sécuriser sa clé USB, c’est bien, et c’est encore mieux quand ça marche. A l’inverse de la clé de Verbatim, le logiciel livré avec la Transcend JetFlash 110 ne pose aucun problème. L’utilisateur peut ainsi créer un espace sécurisé accessible uniquement par mot de passe. Par ailleurs, la clé peut également servir à verrouiller le PC.

On aime… le connecteur rétractable

Avec cette clé, fini de chercher le maudit capuchon, tombé derrière la poubelle : le bouchon est intégré à la clé. Par ailleurs, une diode s’allume pour signaler une activité d’écriture et indiquer ainsi à l’utilisateur qu’il ne faut pas la débrancher. On peut néanmoins regretter qu’elle ne fasse pas de même lors de la lecture.

On n’aime pas… les performances irrégulières

La Transcend JetFlash 110 est plus ou moins efficace selon les usages. Elle se révèle assez lente en écriture et en lecture. Son temps d’accès atteint tout juste 63,4 ms, ce qui est déplorable. Elle parvient néanmoins à traiter correctement l’envoi dun grand nombre de fichiers.

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Valérie Quélier