La très contestée loi Création et Internet, ou loi Hadopi, avec son fameux projet de riposte graduée, devait être sur le bureau des sénateurs depuis le 29 octobre. Depuis des mois, ce projet est poussé tant bien que mal par la ministre de la Culture, Christine Albanel, soutenue par le président de la République et par les organismes représentant les ayants droit, plus que par les artistes eux-mêmes.Malgré un désaveu européen, les réserves de la Cnil ou de l’Arcep, sans parler des critiques de nombreux industriels, politiques et bien sûr du grand public, le projet suit donc son cours. Au grand dam de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui publie une lettre ouverte au président de la Commission européenne lui demandant d’intervenir afin dempêcher la France de passer un texte contradictoire avec le droit européen
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