Sans elles, un ordinateur serait coupé du reste du monde. C’est grâce à ses différentes interfaces qu’un micro peut en effet recevoir les images numérisées d’un scanner, envoyer des pages à une imprimante, mais
également suivre les mouvements de la souris, se connecter à Internet, etc. Ces interfaces, comme les portes d’une maison, permettent à des données et à des instructions d’entrer et de sortir.
L’interface décryptée
Si le terme d’interface désigne d’une façon générale tout élément qui fait la jonction entre deux mondes, en informatique, le terme désigne principalement les ports de communication qui permettent à un ordinateur
d’échanger des informations avec d’autres appareils. Car si tous les systèmes numériques utilisent des données codées à l’aide de 0 et de 1, ils ne les agenceront pas tous de la même façon, et ne ‘ parleront ‘ pas tous à la même
vitesse.C’est pour cette raison précise qu’il n’existe pas une, mais plusieurs interfaces sur un ordinateur. Certaines d’entre elles sont limitées à un type particulier de périphériques (clavier et souris, par
exemple), alors que d’autres acceptent à l’inverse plusieurs sortes d’appareils. La plupart se matérialisent par des connecteurs aux formes diverses, destinés à recevoir des câbles, mais on commence aussi à voir apparaître des
systèmes de communication sans fil.
Où la trouver ?
Traditionnellement, toutes les interfaces externes d’un ordinateur sont regroupées à l’arrière du boîtier. Cet emplacement est logique dans la mesure où la plupart sont placées directement sur la carte mère. Cependant,
pour faciliter les branchements, de plus en plus de constructeurs installent également certains connecteurs en façade. Vous pouvez d’ailleurs le faire vous-même.
Mode d’emploi
Toutes les interfaces sont reliées à des circuits spécialisés qui gèrent les échanges de données en respectant différents protocoles de communication. Certaines de ces ‘ portes numériques ‘ travaillent en mode parallèle, en utilisant
plusieurs câbles (ceux-ci sont réunis en nappe ou en cordon) : elles peuvent ainsi envoyer et recevoir plusieurs bits simultanément. D’autres fonctionnent en mode série, en véhiculant des bits les uns à la suite des autres.
Les ‘ anciennes ‘ au rancart
L’interface parallèle, qui se présente sous la forme d’un grand connecteur rectangulaire à 25 broches, équipé à chaque extrémité de vis de maintien, reste utilisée seulement pour les imprimantes ; elle est progressivement
abandonnée au profit du bus USB. Certaines cartes mères récentes en sont même dépourvues.L’interface série, bien qu’encore moins utilisée, est encore présente en double, sous la forme de connecteurs rectangulaires à 9 broches, également munis de vis de maintien.Généralement baptisés COM1 et COM2, ils servaient autrefois à brancher souris, modem, Minitel, etc. A l’heure actuelle, ils ne sont plus utilisés que pour les modems RTC.Enfin, sur la plupart des ordinateurs, on trouve également deux PS/2, des petits connecteurs ronds à 6 broches, destinés au clavier et à la souris (et non interchangeables, malgré les apparences). Eux aussi sont appelés à être remplacés
par des ports USB.
L’USB, nouvelle norme universelle
Apparu il y a à peine cinq ans, l’USB (Universal Serial Bus) a été conçu dès le départ comme un bus universel pour relier différentes sortes de périphériques et remplacer progressivement les ports série et parallèle. Il a
rapidement gagné en popularité au point de devenir le bus standard sur tous les micros, Mac comme PC. Il est utilisé aussi bien pour les imprimantes et les scanners que pour les claviers, les souris, les appareils photo numériques, les webcams, les
graveurs de CD externes, les joysticks, les baladeurs MP3, les modems ADSL et même certaines interfaces audio et Midi professionnelles. D’où l’importance d’en disposer d’un maximum sur son PC, deux étant
aujourd’hui un peu juste (on peut néanmoins y connecter des multiprises qui sont appelées des hubs USB).Le port USB se présente sous la forme d’une petite prise plate rectangulaire et ne nécessite aucune vis de fixation. Son principal avantage sur ses ancêtres tient au fait qu’on peut connecter les appareils ‘ à chaud ‘,
c’est-à-dire sans avoir à éteindre puis à redémarrer l’ordinateur. Et selon ce principe du plug and play, chaque périphérique nouvellement connecté est automatiquement identifié et ensuite pris en charge par le système
d’exploitation.L’USB existe aujourd’hui en deux versions. La plus ancienne ?” et la plus répandue ?” est l’USB 1, qui offre un débit maximal de 1,5 Mo/s ; la plus récente, l’USB 2, peut atteindre 60 Mo/s. La
prise étant la même, les prises USB 2 peuvent recevoir des périphériques USB 1, et vice-versa. Mais dans ce cas, la vitesse sera toujours celle de l’USB 1.Notons enfin que l’USB supporte théoriquement jusqu’à 127 périphériques. En pratique, beaucoup moins ! Attention, depuis quelques semaines, les industriels ont trouvé malin de renommer l’USB 1 ‘ USB 2 Full Speed ‘
et l’USB 2 ‘ USB 2 Bright Speed ‘, créant une confusion inadmissible.
Le FireWire met le turbo
Apparue tout d’abord sur Mac, l’interface IEEE 1394, plus connue sous le nom de FireWire, est elle aussi en train de gagner du terrain. Un temps présentée comme concurrente de l’USB, cette interface série de
nouvelle génération a été conçue pour la connexion de périphériques rapides : elle supporte, dans sa version de base, des débits allant de 12,5 à 50 Mo/s, avec 63 périphériques au maximum.Elle est surtout employée pour le branchement de caméras vidéo numériques, de disques durs externes et de graveurs de CD ou bien de DVD. Utilisant un connecteur plat avec un sommet triangulaire, elle présente des avantages semblables à
ceux de l’USB, comme le branchement à chaud. Mais elle permet en plus la connexion directe de périphériques en mode peer to peer, c’est-à-dire sans passer par l’ordinateur.
Ethernet, le chef d’orchestre
Longtemps réservée aux ordinateurs professionnels en entreprise, l’interface Ethernet permet de relier des ordinateurs en réseau afin d’échanger des données, de partager des imprimantes et une connexion à Internet ?”
notamment à haut débit. Généralement implantée sous la forme d’un connecteur RJ45 (similaire à celui des prises téléphoniques), qui termine une carte d’extension, elle est parfois directement intégrée à la carte mère. Elle offre le
plus souvent un débit maximal de 100 Mbit/s.
Les connecteurs outsiders
Il existe d’autres connecteurs, permettant notamment le branchement d’appareils audio (comme les enceintes, un ampli, etc.), d’une manette de jeux ou d’instruments Midi. Vous en trouverez le détail dans les
parties réservées à la carte audio. Quant à la carte graphique, elle permet d’accueillir le ou les connecteurs pour brancher l’écran, et parfois une prise TV.
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