Un sursis a été obtenu par les webradios américaines. Récemment promises à une mort certaine par la mise en place d’un système de redevance prohibitive imposée par l’industrie du disque, les webcasters américains respirent. SoundExchange, l’organisme chargé de percevoir les droits auprès des radios en ligne, a accepté de repousser l’application de ces nouveaux tarifs qui, selon le comité de défense des Net radios, Save Net Radio, représenteraient une augmentation de 300 à 1 200 %. Les tarifs étant de 0,0008 dollar par morceau et par auditeur, avec effet rétroactif jusqu’à 2006.Ce délai supplémentaire donne un peu de temps aux webcasters, qui souhaiteraient négocier une redevance fondée non pas sur l’audience et le nombre de morceaux diffusés, mais sur les revenus de la radio.C’est le cas en France, où la Sacem (la société des droits dauteur) fait en outre la distinction entre les sites non lucratifs et ceux qui génèrent des recettes. Ces derniers ont le choix entre deux options, selon que la radio en ligne est leur activité principale ou non
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