Plus qu’un phénomène de mode, les appareils ultracompacts constituent aujourd’hui une catégorie de boîtiers à part entière. Mais, au-delà de leur design irrésistible, que valent réellement ces appareils ‘ bijoux ‘ ?
Vous aurez sûrement remarqué, ces derniers temps , la prolifération de drôles d’appareils miniatures, dégainés non sans fierté des poches de costumes et autres sacs à main élégants. Pas étonnant que ces jolis joujoux à la finition aussi soignée que légère se vendent comme des petits pains : à voir les rayons des spécialistes, ils auraient dépassé le stade du simple gadget technologique pour devenir une alternative aux compacts ‘ classiques ‘ , dont les gabarits hérités de leurs équivalents argentiques semblent séduire de moins en moins les adeptes du numérique. Signe des temps, chaque constructeur possède maintenant sa propre gamme ‘ bijou ‘ . Canon fut le pionnier avec sa série Ixus lancée il y a deux ans, aujourd’hui très complète ; vinrent ensuite Minolta et Casio avec leurs gammes X et Exilim. En cette fin d’année, Olympus décline son concept Mju en version mini, et certains fabricants comme Kyocera et Pentax font preuve d’inventivité en sortant d’étonnants boîtiers articulés à taille de guêpe et corps extra-plats.
Petits mais ambitieux La question est alors de savoir si des appareils aussi miniaturisés arrivent à offrir de bonnes photos. Ils semblent en tout cas y aspirer. Autrefois équipés de modestes capteurs à 2 ou 3 millions de pixels, les ultracompacts se voient dorénavant dotés de 4 ou 5 mégapixels. Pourquoi s’en priver, puisque les capteurs augmentent chaque saison en définition sans pour autant augmenter en taille ? Avec des CCD de surface environ vingt fois plus réduite que celle d’un négatif 24 x 36, il devient en effet assez facile de faire profiter le boîtier de ce gain en compacité…Dans un même élan, l’équipement se fait plus ambitieux et les ultracompacts embarquent des fonctions que l’on était plutôt habitué à trouver sur des appareils destinés à des photographes expérimentés : autofocus évolués, nombreux réglages manuels comme la balance des blancs ou la sensibilité. La grenouille voudrait-elle se faire aussi grosse que le b?”uf ? La question se pose également, tant ces caractéristiques semblent en décalage avec l’emploi réel d’appareils restant finalement destinés à un usage amateur, en partie à cause de leur encombrement minime… qui ne constitue pas toujours un avantage : leur prise en main parfois délicate et leurs touches souvent lilliputiennes, si elles suffi sent pour les photos souvenirs en mode automatique, peuvent rendre hasardeuses des utilisations plus pointues.C’est pourquoi nous avons pondéré les quatre notes principales de notre banc d’essai en fonction des critères les plus pertinents pour ce type de produits. Les appareils les plus simples à utiliser ont ainsi été avantagés, en prenant en compte l’ergonomie du boîtier, de son écran et de ses menus, sans oublier la finition, véritable valeur ajoutée de ces produits.
Un banc d’essai sans concession La rapidité a également été privilégiée, tandis que l’étendue des fonctions a pris une part moins importante dans notre classement. La qualité des images reste quant à elle au premier plan, car même s’ils sont plus ou moins exigeants sur ce critère, tous les utilisateurs de ces appareils sont en droit d’attendre des photos réussies.Pour ce comparatif, nous avons sélectionné douze modèles parmi les plus récents (vous en trouverez encore d’autres dans nos pages de tests). Certains comme le HP R707 ou le Ricoh Caplio R1 peuvent se positionner à la limite de la catégorie ‘ bijou ‘ en termes de volume. Mais c’est avant tout le rapport performances/encombrement et la qualité de finition qui ont présidé à ce choix. Alors, bijoux, joujoux ou cailloux ?
Glossaire Stabilisateur optique : Quand la lumière disponible est insuffisante (intérieur, tombée de la nuit, ou diaphragme trop fermé) et que l’on n’utilise pas de flash pour conserver l’ambiance lumineuse, les photos prises sans trépied sont sujettes aux flous de bougé. Ils sont dus aux tremblements inévitables du photographe pendant l’enregistrement de la scène. Un stabilisateur optique est un système complexe monté dans l’objectif, qui permet de corriger ce défaut en détectant les mouvements accidentels et en les compensant par un déplacement simultané d’un groupe de lentilles. Ainsi, l’image formée sur le capteur reste immobile pendant la capture, et la photo est plus nette. En pratique, cette correction fonctionne jusqu’à une certaine limite : elle permet de descendre sans risquer le flou à des temps de poses inférieurs (1/5 s au lieu de 1/30 s par exemple) qui dépendent de la distance focale utilisée (le bougé est plus visible en téléobjectif qu’en grand angle).
L’avis de la rédaction Les résultats de nos tests sont globalement satisfaisants : si les appareils ultracompacts ne jouent pas encore dans la même cour que leurs confrères experts, leur niveau de performances est tout à fait étonnant au regard de leur gabarit.
Quelques petites déceptions tout de même, en particulier de la part du Pentax Optio X et de l’Olympus Mju-mini.
Certes, dans l’ensemble, la qualité d’image reste plutôt moyenne, ce qui n’a rien de surprenant pour des appareils dont les optiques sont calculées pour être les plus compactes possibles. Les boîtiers Kyocera, Canon et HP sont néanmoins les meilleurs en ce domaine.
Sur le plan de la rapidité, les résultats sont par contre très contrastés : si le Ricoh, le Kyocera et le Sony se montrent très réactifs, ce n’est pas le cas de certains comme le Canon et le HP, très à la traîne. Question équipement et confort d’utilisation, mention particulière à Panasonic avec son stabilisateur d’image et son écran géant, mauvaise note pour Sony avec un écran et des commandes étriqués.
Mais la bonne surprise vient du Ricoh R1, qui sort du lot en affichant des performances sans faille sur pratiquement tous les points.
Le choix de Micro Photo Vidéo : Ricoh Caplio R1 : l’affaire des bijoux Avec son style un peu massif, on pourrait lui contester le titre d’ultracompact, mais sa très belle finition et sa relative compacité, auxquelles la marque ne nous avait pas habitués, justifient sa présence parmi les ‘ bijoux ‘ . Cet élégant boîtier a d’autres arguments en sa faveur : seul vrai grand-angle parmi les objectifs des boîtiers testés, son 28-135 mm est aussi le plus puissant en position téléobjectif. Et il affiche une distance de mise au point record de 2 cm en position macro. Autre avantage : il fonctionne sur piles ou accus AA, plus faciles et moins coûteuses à remplacer que les batteries intégrées des autres appareils. Le R1 n’accuse aucune latence gênante et fournit des images très correctes. Et pour ne rien gâcher, son prix est l’un des plus bas de ce comparatif. Notez enfin qu’il est disponible en version noire ou argentée.
Les plus
Grande étendue du zoom Fonction macro puissante Réactivité excellente
Les moins
Poids assez élevé Capot commun pour piles et carte mal conçue Rendu des couleurs passable
Prix
299 euros
Note
6,7
Le choix de Micro Photo Vidéo : Kyocera Finecam SL400R : l’appareil articulé Version 4 mégapixels du SL300R, le SL400R reprend à son compte la conception originale de son prédécesseur : format ultra-plat (15 mm d’épaisseur) avec articulation centrale permettant de faire pivoter à volonté le bloc objectif-flash. À hauteur de ceinture ou à bout de bras, tous les cadrages sont permis, y compris les autoportraits. Bien sûr, l’écran ne brille pas par sa taille, mais reste très lisible en extérieur grâce à un traitement spécial, ce qui fera oublier l’absence de viseur. On apprécie surtout la réactivité de ce poids plume, capable de prendre trois photos par seconde jusqu’à saturation de la carte (à condition que celle-ci accepte ce haut débit). Son mode vidéo à 30 images/seconde en fait aussi un véritable bloc-notes multimédia. Le prix, spectaculairement à la baisse en cette fin d’année, lui permet, avec le Ricoh, de se détacher sur ses concurrents, en rapport qualité/prix.
Les plus
Possibilités de cadrages originaux Rapidité exemplaire Écran très lisible Mode vidéo correct
Les moins
Surface métallisée assez fragile (housse heureusement fournie) Autonomie un peu faible Mise au point difficile en basse lumière Bruit marqué à 400 ISO
Prix
299 euros
Note
6,1
Le choix de Micro Photo Vidéo : Sanyo VPC-J4EX : des fonctions sympathiques Le J4 ne paie pas de mine, mais s’avère efficace. Passé l’effet gadget de l’allumage avec lumières clignotantes et message d’accueil, on a affaire à un appareil sérieux et bien conçu. Léger et simple d’utilisation avec ses menus intuitifs, le J4 offre des fonctions complètes et utiles : un mode panoramique pour assembler différentes images, ou encore une fonction d’interpolation qui permet d’obtenir sans trop de dégâts des images de 8 mégapixels à partir des 4 millions de pixels du capteur. Dommage que l’écran ne soit pas de meilleure qualité, tout comme le viseur : le confort d’utilisation en pâtit. Côté performances, l’appareil est réactif et permet de très gros plans. Malgré une reproduction fidèle des couleurs, l’image souffre d’aberrations chromatiques dans les ciels et d’un bruit marqué à 400 ISO.
Les plus
Macro à 2 cm Rapidité correcte Interpolation à 8 mégapixels Véritable mode vidéo
Les moins
Écran médiocre Aspect gadget
Prix
399 euros
Note
6
Le choix de Micro Photo Vidéo : Sony CyberShot DSC-L1 : mini, mini, mini Sony a signé, avec le L1, un boîtier très compact et élégant, à la finition irréprochable. Sa coque oblongue et la froideur du métal brossé lui confèrent une classe toute particulière, mais au détriment du confort d’emploi. Si les menus sont clairs et précis (interface simple, indicateur du temps d’autonomie restant), la petite taille de l’écran et des affichages devient vite fatigante. La dimension des boutons étant tout aussi réduite, il est facile de faire des erreurs de manipulation, en particulier avec le mini-sélecteur principal que l’on aurait aimé… un peu moins mini. On peut trouver également la commande de zoom assez laborieuse. Le L1 reste pourtant un appareil très rapide, donnant des images tout à fait honnêtes pour sa catégorie. Avec un mode vidéo en 640 x 480 pixels à 30 images/seconde, mais pas de modes d’exposition manuels S, A et M, il reste avant tout destiné aux novices.
Les plus
Qualité d’image Belle finition Compacité
Les moins
Ergonomie réservée aux doigts de fée Écran et affichages trop petits Pas de viseur
Prix
349 euros
Note
5,9
Tests : Couleurs : Kodak EasyShare LS753 : science-fiction Clin d’?”il probable à sa contrée d’origine, le Kodak LS753 semble carrossé comme un bolide américain des années 50 : galbes chromés et boutons lumineux lui donnent un air ‘ rétrofuturiste ‘ très réussi. Heureusement, son gabarit est nettement plus compact que le vieil Instamatic, même si on fait encore plus léger chez les concurrents. C’est un appareil très simple à utiliser grâce à ses nombreuses touches de raccourci, ses menus on ne peut plus explicites et ses 14 modes programmes accessibles via la molette de sélection. Le logiciel fourni et les boutons directs de partage avec l’ordinateur facilitent la vie des plus réfractaires à l’informatique. Dommage que Kodak n’ait pas ajouté la compatibilité avec les imprimantes dotées de la norme PictBridge pour une impression directe sans ordinateur. Enfin, si les images sont flatteuses et les couleurs saturées, le rendu n’est pas modifiable.
Les plus
Simplicité d’usage Mémoire interne de 32 Mo Qualité d’image Capteur d’orientation
Les moins
Pas de mode rafale Mise au point difficile en faible lumière Flash peu puissant Pas de compatibilité PictBridge
Prix
379 euros
Note
5,8
Stabilisateur : Panasonic DMC-FX7EG : panavision ! À première vue, le nouveau bijou de Panasonic semble avoir tout pour lui : design racé, zoom Leica, immense écran de 6,3 cm de diagonale, capteur 5 mégapixels, et même stabilisateur d’image optique (le seul de sa catégorie). À la prise en main, l’impression de qualité est confirmée, et l’écran apporte un confort de visée exceptionnel ; une pression sur la touche dédiée permet d’augmenter sa luminosité pour une meilleure lisibilité en plein jour. Attention toutefois à la consommation d’un tel équipement ; mieux vaut l’éteindre quand on ne l’utilise pas. Un viseur optique aurait d’ailleurs été pratique pour ménager les batteries, mais il n’a pas été prévu, faute de place. Le stabilisateur d’image se montre très efficace pour éviter le flou en faible lumière sans flash et les cadrages au téléobjectif, mais il est lui aussi gourmand en énergie. Tout serait donc presque parfait, si ce n’était la qualité des images, très moyenne malgré la prestigieuse griffe de l’optique.
Les plus
Finition Étendue des fonctions Écran large Stabilisateur optique intégré
Les moins
Qualité d’image décevante Absence de viseur
Prix
499 euros
Note
5,7
Grand-angle : HP PhotoSmart R707 : pas pressé Sorti l’été dernier, ce compact au style original est une vraie réussite en matière d’ergonomie et de simplicité d’utilisation. Tout est étudié pour ne pas perdre l’utilisateur en route, aussi novice soit-il : touches facilement identifiables, menus d’aide sur chaque fonction, et même analyse de vos propres photos avec conseils à l’appui (lumière insuffisante, sujet trop proche…). Des fonctions plus avancées sont également au programme : mode d’exposition à priorité ouverture ou réglage fin du rendu de l’image (contraste, netteté, saturation). Le R707 offre aussi le meilleur piqué des appareils de ce comparatif. Il faut dire que le boîtier est truffé de logiciels maison permettant également la suppression directe de l’effet yeux rouges ou le montage intégré de panoramiques. S’il se veut en avance sur son temps, le HP R707 est en revanche sérieusement en retard au chronomètre ! Sa lenteur exaspérante, qui fera rater de nombreux instants décisifs, lui vaut de descendre au sixième rang du classement.
Les plus
Image très nette Fonctions complètes Simplicité d’emploi Mémoire interne de 32 Mo
Les moins
Encombrement Lenteur Taille de l’écran Flash mal dosé
Prix
349 euros
Note
5,7
Macro : Fujifilm Finepix F450 : jolie finition, mais… Ce bijou ultracompact ne manque pas de charme. Solide et léger en même temps, il dispose d’un large écran de 5,1 cm de diagonale. L’allumage par barre coulissante réjouira les amateurs de gadgets technologiques. Les menus limpides conviendront à tous les types d’utilisateurs, et les plus exigeants pourront trouver quelques fonctions plus évoluées comme le réglage manuel de la balance des blancs ou la synchronisation lente du flash, permettant de conserver l’ambiance lumineuse d’une scène. Les fonctions les plus simples comme le choix de la qualité d’image sont accessibles par la touche f, qui offre aussi un mode noir et blanc et différents rendus d’image. L’appareil est fourni avec une station d’accueil assurant les connexions à l’ordinateur, au secteur et à la télévision. Le F450 demeure cependant très moyen en termes d’images (flou omniprésent) et de rapidité (presque 4 secondes entre chaque image), et pèche par une mise au point délicate en faible lumière.
Les plus
Belle finition Grand écran Facile à utiliser
Les moins
Fonctions limitées Image moyenne Lenteur entre deux images
Prix
449 euros
Note
5,6
Qualité d’image en haute sensibilité : Casio Exilim EX-Z40 : espion mais pas trop Gamme Exilim oblige, design ultraplat et finition très soignée sont de mise. Impression renforcée par la grande taille de l’écran (5,1 cm). Mais une fois celui-ci allumé, on est vite déçu par son manque de finesse (85 000 pixels seulement), et l’effet ‘ nid-d’abeilles ‘ saute aux yeux. Chose étrange, sa luminosité augmente quand on monte la sensibilité, et l’image transmise devient alors très granuleuse. Si ce choix peut être trompeur sur l’effet du changement de sensibilité (les photos ne sont pas plus claires à 400 ISO, mais moins ‘ bougées ‘ ), il a le mérite de mettre en garde sur les conséquences du réglage en termes de bruit : les images obtenues seront de moins bonne qualité en haute sensibilité. Mais le Z40 pèche surtout par un manque de piqué dû à l’objectif, qu’aucun réglage ne parviendra à corriger. Dommage, car cet appareil dispose de nombreuses fonctions pratiques : mémorisation des réglages ou programmation d’une touche de raccourci vers une fonction avancée (sensibilité, qualité d’image…).
Les plus
Compacité Finition exemplaire Nombreux modes scènes Modes tableau/document permettant de redresser les perspectives
Les moins
Image peu précise Manque de finesse de l’écran Menus laborieux Absence de mode rafale Mémoire interne insuffisante (9,7 Mo) et carte non fournie. Connexion à l’ordinateur uniquement via la station d’accueil
Prix
379 euros
Note
5,4
Canon Digital Ixus 500 : bonnes images, mauvais temps L’Ixus 500 n’est plus tout récent, mais reste un appareil de qualité. Plus lourd et volumineux que ses concurrents, il n’en est pas moins maniable et ergonomique. On appréciera de tenir en main un appareil à ‘ taille humaine ‘ , aux menus clairs et bien hiérarchisés. Ainsi, les fonctions les plus utilisées sont accessibles via la touche Fonction ou par les boutons de raccourci. Cependant, l’appareil s’adresse à des utilisateurs ayant un minimum d’expérience, comme en témoigne l’absence de modes scènes préprogrammés. La non disponibilité du déclencheur lorsque l’on passe en mode lecture pourra aussi dérouter les novices. On s’étonne tout de même de ne pas trouver de modes d’exposition manuels sur le boîtier, dont le point fort reste la qualité des images : piqué très satisfaisant, rendu des couleurs fidèle, bruit modéré à 400 ISO. Mais comme le HP, c’est sa lenteur qui le pénalise et le rend dépassé face à ses concurrents.
Les plus
Qualité d’image Confort d’emploi Finition Écran très lisible
Les moins
Absence de modes scènes Lenteur de la mise au point Encombrement (dans cette catégorie d’appareils)
Prix
469 euros
Note
5,3
Olympus Mju-mini : bijou trop fantaisie Avec ses six coloris différents, son style osé et son gabarit ultra-léger, le Mju-mini va en faire craquer plus d’un(e). Même l’apparence des menus est personnalisable ! Mais passé l’effet ‘ j’en veux un ‘ , que reste-t-il ? Un appareil réactif et facile à utiliser grâce à de nombreux modes scènes et des menus qui restent explicites malgré une organisation alambiquée. Malheureusement, la prise en main n’est pas des plus commodes, en particulier à cause de la position décalée du déclencheur. Et la finition plastique n’est pas des plus résistantes, mauvais point pour un ‘ bijou ‘ . La qualité d’image est tout juste correcte, mais l’impression de netteté artificielle ne parvient pas à corriger le manque de précision de l’optique. Dommage qu’Olympus n’ait pas transposé en numérique les objectifs à focale fixe de grande qualité que l’on trouvait sur les Mju argentique, pour leur préférer ce zoom médiocre à l’étendue trop limitée (2x).
Les plus
Design irrésistible Légèreté et compacité
Les moins
Qualité d’image moyenne Zoom trop limité Finition légère Ergonomie à améliorer
Prix
349 euros
Note
5,1
Pentax Optio X : un agent double sans panache L’Optio X adopte une conception similaire à celle du Kyocera SL400R, à savoir une articulation centrale permettant une rotation complète de l’objectif par rapport à l’écran (ou l’inverse !). Pour ne rien gâcher, la finition noire-argentée est très réussie, et la qualité de l’écran 2 pouces (5,1 cm) en fait un outil résolument fonctionnel. Les menus sont assez fournis : balance des blancs manuelle, trois modes de mesure de lumière, 13 modes scènes. Mais toutes les connexions (ordinateur, télé, secteur) ne peuvent se faire que par le biais de la station d’accueil, qu’il faudra donc emporter partout. Au chapitre des déceptions, signalons une certaine inertie entre chaque photo, l’absence de mode rafale et une mise au point en trois paliers contraignante. Mais la plus mauvaise surprise vient d’une qualité d’image bien décevante : manque de détails et défauts colorés indignes d’un appareil de cette classe… et de ce prix.
Les plus
Design très réussi et fonctionnel Belle finition Écran de qualité
Les moins
Qualité d’image très moyenne Lenteur Station indispensable pour connecter lappareil Prix corsé
Prix
499 euros
Note
5,1
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