- Déjouez les pièges du Web
- Les gratuits qui vous ruinent
- Fausse sécurité, vraie alerte
- Les liens publicitaires qui leurrent
- Les adresses qui trompent
- Les grands classiques de l’arnaque
Les arnaqueurs utilisent bien souvent la cupidité de leurs proies. Ainsi, les publicités pour les faux antivirus se retrouvent souvent sur les sites louches… C’est en recherchant des films piratés, des images et des vidéos X, des opportunités de ‘ gains rapides et sans risque ‘ que l’on se fait bien entendu piéger. Mais la clientèle de ces sites est loin de suffire aux arnaqueurs. Heureusement pour eux, les moteurs de recherche, Google en tête, se battent pour les aider. Les fautifs : les liens sponsorisés et le référencement.
Une distinction pas claire
Tout va vite aujourd’hui. Et sur Internet, c’est pareil. Le temps accordé à la lecture réelle d’une information va en diminuant. Ce qui compte, c’est la disposition graphique, la position d’un lien sur une page, plus que sa réelle description. De nombreuses études de comportement des internautes sur les moteurs de recherche le confirment. Ainsi, une étude menée par De Vos & Jansen Market Research et Search Engine Mediabureau Checkit a établi que l’internaute prend connaissance du résultat d’une recherche sur un moteur en à peu près 10 secondes. Mais il ne consacre que 1,1 seconde à chaque lien du résultat. Les éléments placés en haut de page accaparent une attention bien supérieure à celle consacrée au bas de page. Bref, si un lien est placé tout en haut de la liste dans les résultats d’un moteur de recherche, il y a de fortes chances pour que de nombreux internautes cliquent dessus. Et comme la même étude corrobore qu’il y a peu de différence d’attention entre les résultats réels et les résultats des liens sponsorisés en haut de page (les liens affichés sur la droite sont en revanche beaucoup moins attractifs), les arnaqueurs tiennent leur solution : il suffit, pour attirer les futurs pigeons, d’acheter des liens sponsorisés.
Des régies peu regardantes
En achetant auprès des régies publicitaires des moteurs de recherche des mots-clés, l’éditeur d’un site peut se garantir la présence de son lien en haut de page. Le lien sera clairement identifié comme un lien commercial, mais il sera bien positionné. Les exemples sont innombrables. Ainsi, une recherche ‘ iexplorer ‘ ou ‘ ie 8 ‘ avec Google propose en première ligne le téléchargement payant d’Internet Explorer 8. Même chose pour ‘ emule ‘.Les liens de ce type sont bien identifiés et enlevés rapidement des résultats classiques du moteur de recherche de Google. Mais la régie publicitaire semble bien moins regardante. Même lorsque les liens ont été dénoncés par les internautes auprès de Google, ils réapparaissent, avec la même adresse, parmi les liens commerciaux.
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